Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1916-05-19
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 19 mai 1916 19 mai 1916
Description : 1916/05/19 (A49,N179). 1916/05/19 (A49,N179).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5274777m
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/06/2020
. -A L 4 I V IVL ;L
c m mm
I IMfon H richesse» nationales, et de
, six à deux au point do vue dû la pré*
paration militaire; d^s lu première an-
née Qui a suivi te traité de Bucarest,
la Grèce a fait plus Que doubler sa
force militaire avec certitude d'égaler
celle de la Bulgarie en Î918* Gel equi-
! libre des roficoi pouvait seul garan*
; tir l’avenir national de la Grèce. La
politique actuelle, au contraire, a dé-
; truit l’équilibre en permettant U la
Bulgarie d’annexer seize départements
nouveaux, de sorte que la Grèce se
retrouve dans l’état d infériorité d'avant
les guerres balkaniques. Mime en
tuimettant que la Bulgarie, obéissant U
une injonction de 1 Allemagne, res»
Eecte notre intégrité territoriale, il est
ors de doute qu’avant peu elle pour-
suivra la réalisation de son rèvo, qui
est de noua enlever la Macédoine*
* * i
mi
Bans une interview, le roi a dit : « Je
Buis convaincu que les Bulgares éva-
cueront fa Grèce dès qu’ils auront
chassé fes ennemis de mon pays. » Si
l’Allemagne a pris rengagement offi-
ciel vis-à-vis de la Grèce d’éloigner les
Bulgares de la Macédoine grecque une
fois les opérations terminées, nous
n’avons pas le droit de soupçonner la
sincérité de cet engagement, et l’opti-
misme du roi est excusable. On peut
toutefois so demander si le Gouverne-
ment et le Roi ne craignent pas les
suites d’une irruption des Bulgares en
Macédoine grecque ? S’ils ne songent
bas à ce que les réfugiés de Stroumitza
;3e Melnico et de la Thraçe installés
! Kilkiche subiront du fait de l’inva-
iion ? Et quel sera le sort des Grecs
habitant les villes et les villages que
les Bulgares ont occuj>és ? Toutes ces
Populations fuyant devant l’ennemi
léréditaire, chercheront forcément un
Refuge dans l’intérieur du pays, et
'évacuation de la Macédoine par sa
population grecque fera d’autant re-
culer l'hellénisme. En outre, l’élément
ion grec de Salonique, qui n’aura pas
an à l’approche de l’ennemi, aidera
armée bulgare à empêcher le retour
le nos soldats.
r D'autre part, si l’Allemagne officielle
I m porte garante vis-à-vis de la Grèce
lu départ des Bulgares, au besoin
pâme par la forcé, pourquoi la mobi-
isation so prolonge-t-elle depuis des
[ pois pour ne prendre fin qu’avec la
tlémobilisation bulgare, alors qu’elle
Icoûte au pays presque autant que la
IGierre ? Si des promesses officielles
lie l’Allemagne existent, le maintien
l e la mobilisation, est un crime. Mieux
laut alors mobiliser, le cas échéant,
pour aider les armées du kaiser à ex-
pulser les Bulgares récalcitrants.
Barder la nation en armes, affaiblir
Iinsi le pays physiquement et économi
luement, alors que nous avons les pro-
inesses de l’AlTemagne, c’est faire une
liolitique insensée. Le maintien de la
IpobiJisation ne souffre qu’une seule
Interprétation : c’est qu’il n’y a pas de
iromesses officielles allemandes.
1 D’autres, qui se prétendent bien in-
nrmés, affirment que la garantie (le
■Allemagne concernant l'évacuation
lu territoire grec ne va pas jusqu’à
■obligation pour l’Allemagne de faire
■especter, au besoin par les armes,
■ette promesse par.les Bulgares, mais
Bgnifle simplement qu’une fois les
■pérations terminées l'Allemagne éva-
luera le territoire hellénique, laissant
■ l’armée grecque l’honneur d’expulser
fls occupants indésirables, sans que
■la puisse constituer un «casus heili»
Bour rAllemafho. Si telle est la pro-
Bicsse allemande, la politique suivie
Bar le Gouvernement est pure folie,
fleuls des insensés peuvent croire que
Barmée grecque, ayant perdu son
Biopal et sa force du fait de la proion*
Bation de la mobilisation, serait en
■csuro de combattre avec succès les
Armées bulgares, dont le moral serait
■c<é par leurs victoires sur les Serbes
B les Franco-Anglais, qui seraient
ftnforcées par les recrues de 1^ ÎJàcé-
■Dine serbe, ot qui, occupant la Macé-
Blne hellénique, l’auraient fortifiée
■ntro toute entreprise des nôtres.
VENEZELOS*
■^Traduit du Kyflx.)
|jMO©ffn$(^mm«nnnrmnmmnr\
DEVANT VIRDUN
flt»ari8. — L* « IJnlvorsul », do Bucarest,
■bblie sous le titre do « la Bataille de
■eralun » un article du général Graine»
■ano, ancien ministre de la guerre, qui
m coiwldéré m Roumanie comme une
ntorité au point de vue des choses mili-
Mres. Le, général déclare que les résul-
■ta de la bataille de Verdun constituent,
I l heure actuelle, un échec plus grave
B>r ■rent sur la Marne et sur l’Yser.
B Le «i Public Ledger », de Phila-
delphie, dit qu’à moins, d’un changé-
■eipent imprévu dans la situation inili-
■ire, on doit considérer l'offensive aile- ‘
Bande contre Verdun comme un éch®
■mplet. Les terribles sacrifices en hoir»*
Il consentis par l’Allemagne n’ont doü-
■ aucun avantage réel» ' *
■ La victoire des Fronçais à Verdun fié
■dubltable, maie la bataille n’est ptè
■nie.
■ferles l’ennemi tente et tentera des <11-
■prsions dons maintes régions du Iront
■ bataille occidental, mais il ne renon-
■ra pas à l’attaque de la grande forte-
■tse de l’Est.
B0n réalité, la véritable défense de là I
■rance eut établie à sa frontière oriei i-
■le par la ligné des forteresses créé®
Bs le temps de poix. Le kaiser crut hè-
■le d’esssayer do tourner notre système
■ défense, et, par son invasion de Ip.
BMfflqua, U espéra faire tomber d’un sei|l
■un. toute notre organisation militaire.
■ a échoué, et la forcé des choses le ri-
■ène à la seule décision qu’il aurait dû
■rendre dès le début de la campagne :
■ous attaquer sur notre frontière de Ver-
■un. j
■Voilà ce qui prolonge et nrolongera la
■tte sur les rives de la Meuse, mais le
■sultat est déjà acquis : le kronprlnz ne
■asaera pas.
■UTOUR D'UNI OFPINSIVI BOONI
■ Londres. — Le « Public Ledger » estime
■Ue les Allemands impuissante à Verdun,
Bot entreprendre une autre offensive sur
Bà autre point du front, probablement
■antre lés Anglais, et dans l’intention de
dtoiw ril«te au
flPubuè Ungét », e’efst l’aalfl&ation qui
iHHMMMiMai
La nouvelle offensive allemande est *
d’autant vraisemblable aux alliés que la
stratégie offenHvi uhè nécessité polir
les empires Centraux Ces derniers ne pou-
vant résister victorieusement, sur trois
fronts, à la supériorité du nombre, doi-
vent fatalement considérer une concen» ’
tration de leurs forces sur le front occi-
dental comme comportant encore des
chances de succès. Nombreux sont les cri-
tiques militaires qui croient que le sort
de la guerre se décidera sur le front occl- I
dental.
OU OOTI RU88I
A Quand l'Offensive d’Hindenburg.
Pétrograd. — Dans la distribution de
îur;s..forcee?’ le iQn8 du front oriental,
les Allemand ne font qu’exécuter un plan
en<.’rice par leur» critiques militaires, il y
A trente ORS» Déjà, Ce plan consiste, d’une
manière général» dans l’adoption de la
défensive sur les flancs et la concentration
des principales forces sur le centre de
chaque côté des marécages de Pinsk, afin
de nôhnettre des opérations offensives.
Le flanc nord étant le plus vulnérable, le
maintien d’un important corps d’obser-
vation sur la Dvina demeure indispen-
sable.
La diapoeiion actuelle des forces alle-
mandes cadre avec ce plan ; en effet l’en-
nemi dispose de 700.000 baïonnettes en
face du général Evert et seulement do
300.000 sur le front Nord, en face du gé-
néral Kouronatkine. Etant données les po-
sitions stratégiques sur les autres front,
l’accroissement des force» russes, eh Vüô
de l’offensive comme de la défensive, en
tenant compte enfin de divers facteurs,
on doit s’attendre à une nouvel ajourne-
ment de la tentative de réalisation des
plans allemands, jusqu’à ce qu'une occa-
sion opportune se soft produite. Le ma-
réchal von Hindenburg ne voudra pas \
risquer un jeu si formidable avant qûo
toutes les conditions favorables à l’exécu-
tion du plan en question ne seront pas
réalisées.
lut le front asiatique
Pétrogral. — Le mouvement stratégi-
que des Russes, sur le front asiatique,
s’est développé avec une rapidité et un
succès entraordinaires. La Russie est
entrée tranquillement èn Mésopotamie
par la route la plue courte et la plus fa-
cile qui va du sud du lac Urmia, en Perse
par Suj-Bulak et Ustinu, à Revenduza et j
Mjossoul, qui est l’ancienne - Ninive. i
Quand ce mouvement commença ? ' C’est
ce qui n’a pas encore été annoncé officiel-
■ •
; •
Bte&mmssmmmmmÊaammâf.
un aib Aujdtirtf’hüi les colonnes russes
»dut ft .moinji ne 80. jçtbvnçtrcfl Se, la
routé plate tfé l'aMienu* NiniVe ou le
chemin dé fer allemand de Bagdad
atteint le Tigre à 161 kilomètres au nord
de Bagdad. La chaîne de montagnes qui
partage les territoires turç» et la Perse a
été traverse et Ja colonne russe, à Re-
Vàhuüzè, èe IroiiVfl ctriiiô lift territoire
riche et fertile, à une étape de cavalerié
de Mossoul. A une étape de!'avant-garde
des Russes se trouve ArbçUes où Darius
fut battu par Aiexandre-le-Grand, il y a
vingt-deux siècles.
Athènes. — SütValit litiè dépérit» de
Constantlnonle, de source privée, Enver-
Pach- aurait adressé un appel person-
nel, à Guillaume II. lui demandant d’en*
voyez des hommes et des munitions afin
d’ârrôtcr l’avance russe sur Bagdad. En-
ver-Pacha aurait averti le kaiser que les*
espoit» cOiphtérélnuit allemands en Mé-
sopotamie seraient a jamais riétirllHîf «1
les Russo-Anglais s’emparaient de
Bogdbd.
SUR LE FRO-NT IB SALONIQUE .
Athènes. Un* brigade française,
fompüèee de P.OOp hOfhmeft, avec quatre
batteries et i.000 cavaliers anglais, est
arrivée à Orliaco où elle a campé près
du village.
Les Germano-Bulgares procèdent à des
mouvements de troupes et hâtent leurs
travaux de défense. On signale une con-
centration d'artillerie lourde à Kanthl,
tandis qiie le secteur Stroumtiza-Doiran
a reçu ao nombreuses troupes d’infan-
terlo. •
De» déserteurs grec» de l’armée bul-
gare affirment que la plupart des officiers
ulgarcs sont remplacés par de» officiers
alemanas, lesquels dût ainsi la prépondé-
rance à la tête des états-majors des
corps d’armée, de* divisons, etc.
La plupart de» trains, bulgares ont été
enVOVé» bti Allebiaghé. De* commerçants
allemands parcourent la Serbie et achè-
tent tous les stocks de marchandises et
tou» Ses produits qui s’y trouvent. Le
parti russophile gagne du terrain.
Ajoutons qu’on mande de Florina que
des déserteurs bulgares affirment que le
roi Ferdinand, qvéc un de ses fils, se
trouve ’ Mondstir. Ott mahde également
de Florina que les Allemands de Mon an-
tir, apprenant l’arrivée à Florina d’un
détachement français, ont envoyé des
troupes avec ordre de oénétrer en terri-
toire grec ; mais, arrivés à la frontière,
ils en ont été empêchés par les Grecs et
ont dû rebrousser chemin.
. . ...—
NODYBIIBS Locales
& Régionales.
MAIRIE OB PAII
Avis Important.
Le Maire de Pau croît devoir mettre en >
çar at'ions de personne» (fui tpiètent à domi-
’ile et se présentent comme femmes do
Uewés ou comme, vetuives de soldats morts
lu Champ d’honneur.
L’Etat accorde des allocations ou des
pension» aux militaire» réformés ©t des
lecouirs à leur» familles quand elles sont
la ns le besoin. j
IJOS vetuives de soldats tués au front ou ,
morts des suites de leurs blessure», ont
irait à nme pension viagère.
11 est prudent de s'informer, avant d’ac*
Mtolllir do semblable» demande» dont
'imposture a été souvent constatée»
***
Eohangtz voir* Or êt VOS Btllstê
pour la Défense National».
L» Maire de Pau adresse un pressant
appel au patriotisme de tous les habitants
de la communs. .
Pour assurer et bâter ta Victoire, la
puissance financière du pays est aussi
Importante que sa puissance militaire.
Si quelqu’un a encore de l’or en réser-
r*i s’il garde plus de billets de banque
qu’il n’est strictement néceesalro pour les
besoins de son commerce, de son exploi-
tation, de son ménage, ü trahit ceux
dont l’héroïsme défend la Patrie et les
fortunes privées,
_ L’é.Odfiomi© est une des forces de la
France, Mais les économies ne doivent
pas rester stérile». La Patrie et l'intérêt
de nos soldats nous demandent d’en faire
un emploi, productif ; d’échanger notre
or contre des billets ; de mettre tout notre
disponible en Qon» ou Obligations de la
Défense nationale, d’écouter ainsi l’appel
qui, de tou» côtés, est adressé à notre
patriotisme. ^
Vaccination antivariolique.
Les enfants et les adolescents soumis,
en 1910, à la vaccination et à la revacci-
nation oentlvarioliqiue, dont les parents
ou tuteurs habitent le» rues ci-après,
pourront être présentés ou se présenter
a la Halle-Neuve, salle n° 2, le samedi 20
mai courant, à 19 heure» et demie :
Avenues de Barèges et du Bois-Louis,
boulevards d’Aleace-Lorraine et Barba-
nègre, chemin Biié-Mouilé, impasse Bona-
do, passage Blanc, rues Adioue, Alexan-
der-Taylor,. d’Alsace, des Anglais, Arri-
be», des Art», de» Bains, Bayard. Bellocqi
Biemadotte, de Bimno» et Bonado. •
Le Maire rappelle à cette occasion que
tou» le» adulte», quel que soit leur âge,
peuvent «o faire revacciner gratuitement;
il est de mémo recommande aux person-
ne» que leur âge éloigne davantage de
la dernière opération subiie, de se faire
revacciner.
Pau, le 18 mai 1916.
Lé Maire : A. do LASSENCE.
«—'
- OBSEQUES
Voici lie discours prononcé, hier, aux
obsèques de Prince Plnouret Monlvong,
par M. Vidal, pAtesoeur au Lycée de
Limoges, aiu nom de rUntversité :
C’est au nom de l’Unlvewité française,
et spécialement au nom du Lycée de Li-
moges, que je viens dire un dernier adieu
au Prince Pnouret.
Envoyé dans notre Patrie pour y faire
ee» étude» classiques, le Prince Plnouret
a d’abord suivi les cours du collège de
Brive ; puis, confié à ma direction et à
mea solda, oeux dm Lycée de Limoges,
dont il a été pendant trois ans l'un des
pjus brûlants élèves. Les palmarès, rem-
plis de son nom, pourraient témoigner de
ses succès et de son assiduité au travail
Toujours couronné du prix d'Excellence
de sa classe, il était, pour toutes les ma-
tières, en tâte de sea condisciples qui ne
■■nHBaaaaBaBHHaHusaBHHH
un modèle à suivre et un excellent cama-
rade. Il n'éta'it pan moins sympathique à
ses maîtres, dont j’apporte ici lé souvclilr
ému.
Mais un mal impitoyable cet venu étrin
dre cette bclia intelligence, accessible à
toute» 1©» idées d© progrès, et qui pro-
mettait d’être plu» tara »i utile à aon
pays et an nôtre. Cette ©arrière qui B’an-
nonçait sous des auspices si favorables a
été brisée, 11 avait Ü peina 22 ans et la
üiiart n’a pas respecté sa jeunesse. Il des-
cend au tombeau à l’aurore d© ta vie. Ni
les soins assidu» dont il était entouré, ni
l’infatigable dévoilement ü’Un Docteur
dont le zèle professionnel était doublé par
l’amitié, rien n’a pu le sauver. Et com-
bien son sort ne doit-il pns exciter notre
pitié ! Il meurt loin de son pays, loin de
ses parents* privé du secours de» minis-
tre» dé sa religion. Mais, du moins, nous, ’
ses amis, entourons son cercueil et ver- '
sons pour son repos éternel nos larmes et 1
nos prière». Que r unanimité de notre
hommage, dont la valeur est accrue en-
ôohô ptir la preiüenCé, a éettô triste céré-
monie, des représentants du Gouverne-
ment, de l’Indo-Chine, du Département, :
de la Ville, parvienne au-delà des mers à
la famille désolée ; et que notre respect
douloureux devant cette tombe prématu-.
rément ouverte adoucisse ses légitimes j
regrets ! !
Adieu, mon cher Pinouirct. Au nom de
vos anciens camarade» d’études, qiue je
vois encore se disputant votre compagnie;
feu lloth Gay-Lussac et, en particulier, de votre
vieux professeur à qui éclioit en ©o mo-
ment le pénible devoir de parler ici ; au
nom de tous ceux qui vou» ont aimé sur
le sol de la France, que voue aviez choi-
sie comme seconde Patrie, mon cher en-
fant, Adieu I
Un Jeune Cambodgien, M. Nguyên-
Khac-VÔ, élève au Lycée de Pau, a pro-
noncé la touchante allocution qui suit (
Cher Prince,
Au nom de me» compatriote» annamites
de l’Aviation de Paiu, je vieps vous sa-
luer pour la dernière fois. La mort qui
vous a enlevé loin die» vôtres e,t dans des
circonstances aussi douloureuses noue
émeut profondément.
Né Prince, vous aviez sacrifié le» bon*
meurs royaux qui voua entouraient là-bas
pour venir chercher sur cette terre do
Fronce la civilisation et la science.
Gomme tous les enfants Indochinois qui
poursuivent aujourd’hui leurs études
dans ce pays, voua croyiez pouvoir un
i tour apporter à vos sujet» cambodgiens
la lumière dont ils ont besoin. Bon et
libéral, vous étiez rempli de ces nobles
idées.
Le mois dernier encore, Je suis allé
vous voir et vous m’entreteniez toujours
de vos projets. Vous pensiez que la malo-
1 ,di)e qui vous tenait n’était qu’une fai-
blesse quii serait vite réparé© par le doux
climat de Pau. Vous espériez pouvoir
voue embarquer bientôt et voguer pen-
dant des semaine» sur ce» mers familiè-
res qui Auraient ramené l’exilé vero son
biiem-aimé pays natal, Et votre pensée
houmifle croyait déjà revoir le palais
royal de vos ancêtre», les pagodes à toi-
ture rouge, les antique» ruines d’Angkor
et les immense» rivières du Cambodge.
Une chose q,ue vous ne m’aviez pas
confié «t que* j’ai deviné avec beaucoup
d’émotion, c’était la joie que vous ourlez
à revoir les êtres aimés. Oui 1 vous pen-
siez pouvoir las étreindre tous avec ten-
dresse et amour. Oui ! vous croyiez pou-
voir entendre les « béfoiiamenits » des nou-
veaux-nés qui vous auraient tendu leurs
petits bras. Et votre pensée s’était tour-
née vers ooux qui ont dormi leur dernier
sommeil pendant votre absence. Vous
croyiez alors pouvoir prier avec ferveur
sur le» tombe» de ces chers disparue.
... Mais la mort Impitoyable qui vous
guettait déjà, souriait sans doute à ces
rêve» bienheureux
... Et c’est avec révolte que j’ai appris
qu’elle vous a enlevé cruellement avant-
hier , .
Prince, vous n’êtes pas, héla» 1 le p***
mier Indochinois tombé sur cette terre.
Depuis près de huit ans que je suis en
France, combien en ai-je vu qui sont fau-
chés comme vous dans leur jeunesse et
dàns leur activité pour la conquête de la
science. Mais, dormez en paix, cher
Prince, tou» ceux qui sont épargnés par
le sort poursuivront toujours avec eons-
tance vos généreuses idées. ^ls s^^t,
m -,
ront plus tard «a paya la lumière oed-
j,
Puissent le Cambodge et llAnnam, sous
l’égide protectrice de la, Fraïlie se réveil-
for dé leur torpeur mülénktoeT.
Que ceux qui tombent aujourd’hui pour
leur cause ne «oient pae méconnue et que
leur mémoire soit honorée par oes deux
s*7* 1
LEEUQRR
Le navire « fcainkenoiger », provenant
de New-York ,e«t arrivé nier matin en
rade de Saint-Nazaire et va monter à
Nantes. Il est porteur de 4.240 tonne» de
sucre.
—•
INEQLATION
Un soldat martiniquais, frappé d’inso-
lation à Pontacq, a été ramené à Pau,
hier soir à minuit, par un ambulance
automobile et transporté à l’hôpital mi-
litaire.
4 “fl'—
TENTATIVE ORIMINELLE
Dans la nuit de mardi à mercredi un
individu fut surpris ou moment où il
venait d’allumer un feu derrière l’usine
ù obus d© Cette-Eygun, dan» le but évi-
dent de provoquer l’incendie de cet éta-
blissement.
Poursuivi et arrêté par la gendarmerie,
on a reconnu dans ce personnage un ma-
noeuvre de l'usine, d’origine espagnole,
nommé José Heamandez, âgé de 17 an».
Questionné, il a déclaré avoir agi sur
le» 'Conseils d’un manoeuvre d’Etsoiut,
Francisco B., qui lui aurait promis 15 fr.
pour ce fait.
fie dernier arrêté à son tour, les deux
espagnols ont été conduits au parquet
d’Olaron.
D© l’interrogatoire qu’ils ont subi, il
résulterait que Francisco B. n© serait en
rien dons l’affaire. Hernmndez aurait re-
connu avoir perpétré soûl son forfait
sans pouvoir eu expliquer la raison,
L’enquête se poursuit,
POUR UN HOPITAL
L’hôpital Beaupré, si généreusement
mis à la disposition du Service de Santé
par le capitaine et Mme Planté, vient
d’être aménagé en hôpital pour officiers.
Pour achever l’installation, on deman-
de un billard, de» jeux, des livres et
quatre ou cinq lit» pour officiers supé-
rieurs.
On sollicite pour la durée de la guerre
le prêt de ce9 objets.
—
A L'EOLIEE ORTHODOXE
. Il y aura Messe divline à l’Eglise ortho-
doxe russe Saint-Alexandre Ntowsky de
Pau, 18, nie Jean-Réveil, ce vendredi 19
coui ant, à 10 tieures et demie du mqtiiv
Mutine» à 10 heure».
Confession avant la Messe.
A l’issue de la messe, à 11 heures 1/4
un « Te Deurn » solennel sera chanté â
l’occasion de l’anniversaire de la nais-
sance de S. M. Nicolas II, empereur de
Russie.
—
DAN* L'ARMÉE
M. Bacquerle, sous-officier admis à
l’Ecole St-Maixent en 1914, est nommé
sous-lieutenant au 18e.
—ty/—
LE8 BÉARNAIS AU FEU
Deux de no» compatriotes viennent d’ê-
tre cité» à l’ordre du jour, le père pour
la troisième fois, le fils pour la seconde :
Carnors, colonel : u Ayant reçu le com-
mandement d’une ligne avancée et mis
si ou de La maintenir et dci l’organiser
pour investir la position ennemie, a té-
moigné des plu» robuste» qualités mili- i
taires dans raccomplisfiement d© sa mis-
soin ; a été pour tous, sou» un bombarde-
ment prolongé et dans des condition»
atmosphériques pénibles, un constant
exemple d’endurance et de fermeté. » I
Carnors, Mluurice, médecin aide-major I
dlo Ire classe : « S’est dépensé jusqu’à
l’épuisement de ses forces pour prodi-
guer, notamment pendant quatre jour» et
quatre nuits son» répit, ses soins à d© .
nombreux blessés dont il a assuré l'éva-
cuation intégrale et a fait preuve de très
belles attitudes alors que son poste do
secours était l’objet d© bombardements
répétés. »
Toute» nos félicitations,
IDOLE D'AVIATION MILITAIRE
DE PAU
Appsl A la Oonourrenoe en vus de la
passation d’un marché de gré à gré pour
la cession des déchets métallique» aux
industriels travaillant pour la Défense
Nationale*.
Le cahier de» charges ainsi au» tous
renseignements seront fournis jusqu’au
25 mai courant à l’Eoole d’Aviation Mili-
taire de Pau, de 8 à 11 heures et de 14 à
19 heures.
—
PRIMES AUX POULICHES
Voici les résultats du concours des
primes aux pouliches, qui ainsi que nous
le disons dans noire dernier numéro a eu
lieu hier mercredi sur la Haute-Plante.
Pouliches de 1 ans. — 23 présentée».
7 Prime» d© 25 fr. à MM. :
Britis, à St-Armou, pouliche par Weber.
Vve Mourouzaà, à Aressy (Mardi-Gras).
Pelew, à Laroin (Weber).
Britis (Weber).
Lacassagne, à Billère, (Nadir-Shah).
Ravie, à Mirepelx (Nardir-Shah).
j Buzy-Cazaux, à Mirepoix (Presto).
6 mentions honorables à MM. :
De Salverte, à Pau /nrisme).
Larrouy, à Mozères-Lezon» (Djebel),
Au mêm* 'Presto).
Sarthou;, à Pau (Weber).
Lascassies. à Idron (Presto).
Au même (Menaïm-Dahabi).
Poulkhcs de 2 ans. — 45 présentées.
3 Primes de 100 fr. à MM. :
Lascassie» (Pre»to).
Lhoste-Séré, à Saint-Faust (Weber).
Veuve Mourouzaà (Mardi-Gras).
3 Primes de 80 fr. à M]M. î
Veuve Mourouzaà (Nadir-Shah).
Buzy-Cazoux, à Angaïs (Mardi-Gras).
Adgassies, â MéilIOn (Tedmèse).
3 primes de 70 fr. à MM. :
Dazet .à Artiguelouv© (Weber).
Bordes-Baylac, à Nousty (Djebel).
Ravie (Argentan).
7 Primes de 00 fr. â MM. î
Dazet, à Artigiiejwve
Pelew ( Sabot-dé-VéûUlV u
Lacassagne, 4 bUieie, iSabot-de-Vénu*).
Navarre, à Bourdettes (Dijon).
Laborde-Vergez, à Idjon (Sabot^e-Vénus).
Lest rem. à Pardie»-Nav (Djebel).
Baron d’Espalungue, à Arros (Menaïm-
; Dahabi). * ’
6 Primes de 50 fr, à MIM*. :
>1
f
Mourouzaà ,à Àrésèy (Prisme).
4 Mentions Honorables à MM. t
Lacaze-Sarthou, à Andoins.
Lascassie» (Prisme).
Sarthou, à Serrcs-Morlàas (SamOs).
Comte de Béarn, A Lescar (Mardi-Gras).
Pouliches de 3 ans. — 24 présentées.
5 Primes de 700 f r. à MiM. s
Lhoste-Séré (SainLCaradec).
Bristis (Marat).
Tapie, à Nousty (Mardi-Gras).
Bourdalé, à, Bougarbcr (Nadir-Shah),
Sedze, à Bosdarros (Argentan).
Une Prime de 200 fr. â M. s
Laban-Carrazé? à Angaïs (Urrupel).
3 Primes de 150 fr. à MM. :
Lacassagne (Sabot-de-Vénus).
Domüngine, a Pau (Presto-II),
Lahore-Marrjuerie, à Andoins (Samos).
5 Primes de 125 fr. à MM. Î
Hourcade, â Bizanos (Nadir-Shah),
Btadé (Üiago).
Sarthou, à Serres-Morlaà» (Flagsolet).
Lesterlou, à Uzein (Nationale).
Dazet, h Artiguelouve (Nadir-Shah),
Une Prime de 110 fr. à M. ;
G-assédat, A Pard'ios-Nay (Farham).
5 Primer de 100 fr. à MM. :
Larregain, à Pau /.Sauteur).
Lascassie» (Merdi-Gràs,.*
Lestrem, à Pardies-Nay (i/jebelj.
Larme, à Angaïs (Dijon). ,
Touya, à Saint-Armou (TracassM),
—
OIN EMA PALACE
A partir d'aujourd'hui vendredi, le
(programme sera renouvelé, excepté les
vues » La Date Fixé© » et les « Actualités
de Guerre ».
Au nouveau programme, figureront :
« L'Enchère Tragique » scène drama-
tique en 3 narties et autres vues instruc-
tives et comiques.
—-—
AU FUNICULAIRE
Par suite de la visite mensuelle des
freins, le service du Funiculaire sera in-
terrompu demain matin vendredi, d©
9 à 11 heures.
LYCÉE DE PAU
Réouverture de l'Internat.
Le Proviseur a l’honneur d’informer j
les familles que le Lycée acceptera des
Pensionnaires à dater du 1er juin 1916.
Voici le taux de la rétribution (tous
frais compris), pour la période du 1er
jmn au 14 juillet.
Clas»e9 de Mathématiques, Philo-
sophie, Première, Seconde et Troisiè-
me 159 fr. ;
Classes do 4\ 5* cl 6* : 147 fr. ;
fwes de 7* et 8* ; 129 fr. ;
Classe,s enfaiHn.,(î • fr. o0.
Les demandes d’irtsui’ipi 1011 sont dts
maintenant reçues.
——
GEL08. — Oitation au 0»rp» d'Arméa.
— L© sous-lieutenant Raneezot (Mary-
Joseph), du 119e d’infanterie : .
<* Jeune officier venant d© l’Artillerie,
passé dans l’infanterie sur sa demande.
Blessé assez grièvemuent le 29 avril 191b
à son. poste de combat, au cour» d’un vio-
lent bombardement ennemi. A été ense-
veli, déterré aussitôt par ses hommes, n a
malgré les souffrance» endurées, cessé ,
d’encourager les servants de sa section
en méprisant rageusement l’ennemi.
Officier de grande valeur, calme et éner-
giqiue, faisant l’admiratijon de tous
me combattant. Au front depuis le début
de la campagne. »
Nos félicitations à ce brave poilu.
NAV. — Probité. — Lundi dernier, ver»
midi, deux élèves de notre école primaire,
Courréges et Brouquet, trouvèrent un
portemonnojcw assez bien garni et s'em-
pressèrent de le déposer à la mairie.
Mlle M..., qui l'avait perdu, lit parvenir
par l’intermédiaire de M, le Directeur de
l’école communale une petite récompense
à titre d'encouragement.
Vol. — Dans la nuit du IG au 17 cou-
rant, la tannerie de M. Ccillard a été
visitée par un malfaiteur qui a emporté
12 peaux do basane tannées 12 peaux de
12 poaux do basane» tannées et quelques
autre» dont le tannage n’esit pas terminé.
Le tout est évalué à 400 francs. Une en-
quête est ouverte.
——-
Chemins d’intérêt Commun.
Travaux aoufs et de grosse» réparations, j
CHEMIN N° 28'D'ARTHEZ-D’ASSON j
A NAY ‘
Elargissement ©t Rectification entre les
P. K. 4 k. 150 et 10 k. 950 sur uns lon-
gueur totale do 2.833 mètres 93 i
Première Section :
Entre les P. K. 4 k. 150 et 5 k. 271 m. 93 ;
Deuxième Section :
Entre les P. K. 5 k. 437 et 6 k. 500.
COMMUNE D’ARTHEZ-D’ASSON
Enquête parcellaire.
(Titre II de la loi du 3 mal 1841)
Avis.
Lë public est prévenu qu’en exécution
de 1’ arrêté de M. le Préfet des Basées-
Pyrénées en date du 16 mai 1916, et ©n
conformité de» articles 4, o et 6 de la lot
du, 3 mai 1841 »u*r l’expropriation pour
cause d’utilité publique, les plans et 1 «tnt
panmllaiw de terrains à occuper en
vue de l’exécution dm projet d’élargisse-
ment et de rectification du chemm d I. u
n° 26, dan» la commune d’Arthez-aAssom,
projet approuvé le 26 novembre 191Sj8e-
ront déposé» À la Mairie de ©ette poiu*
mu ne pendant huit jours à dater du *z
mai 1916, afin, que chacun puisse en pren-
dre connaissance.
Il aetra 'également déposé à la Mairie un
registre destiné à recevoir les déclara-
timis d’élection de domicile à faire en
vartu de l'artlcls 15 8 2 de la loi du* 3
mUn registre d’enqiuêto sera ouvert à la
MairKe pour recevoir iss déclarations et
réclamations qui pourraient être faites
dans 1© même délai.
Ce procès-vieibal, ouvert chaque jour ds
dix heures» à seize heures, sera clos A
midi le 30 mal 1916, lendemain de l'ex-
piration du» délai de 8 jour».
F Après cet délai, toutes les pièces et ob-
«ervatkw» seiront remises 4 M. le Préfet
des Basses-Pyrénées.
EXTRAIT
des Registres do l’Etat ClvlL
Décès.
'astSüttèSï
BULLETIN METEOROLOGIQUE
Observations do la Msiaon DAIGNAS*
14, rue Alexandre-Taylor.
Jeudi 18 mai.
STneiif h auras du matin, Soleils r+ t^'°0
A midi, Soleil 4- 27°5
A trois heures, Soleil + 30°0
Moxima de la Journée + 31°9
Mlnimia de la nuit -f 14*0
Le baromètre est à 749 flp/m en tiauaee.
——i
A LA BELLE JARDINIERS
au Pont-Neuf — PAU
Four les Ohasseurt, Vêtomonts en
alpaga, tennis, tiwwor, toile, etc.
CONVOI FUNEBRE
Le R. P. Paul Saint-Gudly, rmssinruMiiro
apostolique ; M. Svlla Saint-fiuiiy, ingé-
nieur à NMme et M. L/mis Tardan, professeur à
’ l’Eftole St-Cricq, et leurs ©niants, prient
leur» ami» et connaissances dte leur fuira
l’honneur d’assister aux obsèques de
Madame Veuve Ulysse BAINT-OUILY
Née Marie-Anne SÉNAC
qui auront lieu 1© vendredi 19 mai en
l'église Notre-Dame, à 10 heures.
On se réunira à la maison mortuaire,
20, rute Mich&l HOUITMU, à 9 heure» 1/2.
Les Dame» sont priées de K© rendre di-
rectement à l’Eglise.
L'inhumation aura lieu à Echiré (Deux-
Sèvres).
WËttÊÊÊÊÊÊÊËKmmHmmnmmMSÊÊÊÊmm
CONVOI FUNEBRE
M. F>ila^ne Mouret, Commis des Postes
at ses filtoS >’ M- «4 Mme Ort et leurs en-
fants • M Auev^t© Mouret et sew enfants,
ont la’douiciir fie fuira part du décè*
de
Madame ApoIKH**’ 1 MOURET
Née ORT
et vous prient d'assister u obâèques
qui anunont ix-ni en l'église Jurançon
le vendredi 19 mai, à 10 heure».
On se réunira à la maison mcVtuaire,
Place du Junqué, 4 9 heure» 3/4.
REMERCIEMENTS
Mme Veuve Victor Bemicha ; Mm» J.
Bernicha ; M. F. Bemicha, maréchal dea
logis, Aviation ds la • armée ; M. Joan-
diiK’S, tailleur ; les faxnf.Ues Maxasaa,
Naudou, Lauga, Joandine» de (I)oazon) et
Bouzet, remercient sincèrernent les per-
sonne» qui leur ont fait l’honn-mr d'as-
sister au Service funèbre qui a été çélébré
pour le repos de l’âme de
Sergent Victor BERNICHA
du 212" d’infanterie,
Mort au Champ dMwnmiurtoMK^
REMERCIEMENTS
M. et Mme Grousset ; MM. Elie et Abel
Gav>u»set (aux Années) ; M. et Mme Félix
Ladovèzs ; Mine Veuve Mesplé et ses en-
fants, remercient .sincèrement les per-
sonne» qui leur ont fuit l’honneur d’u.s-
sistcr au' Service funèbre qui a été célébré
pouir le repos clc l’âme do
Monsieur Féllx-Lazars GROU8SET
Mort pour la Franc© le 18 avril 1916.
mmn *+unvrmrmmminm.<3KS
STÉNO - DACTYLOGRAPHIE
Leçons particulières. - Bctlio e rapide.
PRIX MOIDÏfKilS
S’adresser an> bureau du journal.
MEUBLE8 Anoiens demandé» occasion.
Ecrira journal luit. H. C., indiquer prix.
PETIT Fonds ds Commères au centra
de la ville, A céder, avec Chambre» meu-
blée». — Adm*«o au journal.
ON DÉ8IRE acheter Chambre anglaise.
— Adresse au journal
MAGASIN demande un garçonnet d©
13 â 15 ans pour courses (présenté par S"s
parents). — Adresse au journal.
BUIB ACHETEUR d'une Voiture roues
caoutchoutées, 4 places, pour ponette do
1°>32, genre petit tonneau. Achèterai éga-
lement bones poneys. S’adresor à M. A.
LIGON1E, entrepreneur, Croix-Bertris,
Péarigusux (Dordogne).
BONNETERIE en tous genres g
Sous-Vêtement» du Dr RASUREL |
BRUGNOT, Place Nouvelle-Halls, Pau jj
Etude de M* F. TAVORA, Huisrisr,
48, rus Gos»Lf«, Pau.
VENTE VOLONTAIRE
Lundi 22 mâl 1910. à 2 heures de rate-
vés, Plaoo de Lt Nouvelie-Halle à Pau,
11 sesra procédé à là Vente aux enchèree
publiques d’urfe Automobile 4 cylindres,
4 places, 10 HP, capote, pare-brise, ac-
cessoires complets.
F. TAVORA, Huissier.
AUTOMOBILES A VENDRE
1* peugsot 40 HP. modèle sport 1915,
carrofwerie Skiff, o places, éclairage
j électrique, capote recouvrant toute la vo.-
1 tare ; voiture neuve sortant de l’usine,
! n’ayant jamais servi.
2* Panhard 24 HP 1913, 0 cylindres sn-
! perbe limousine grand luxe, parfait état,
| livrée au grand complet avec carroHnorlo
! torpédo luxe, 6 places, n’ayant jamais
i servi (occasion unique).
3* Hotohklss 18 HP 1913, grand torpédo,
{ pouvant contenir facilement 6 personnes,
très bonne voiture.
4* Renault 10 HP, conduite Intérieure,
excellent état, 2 cylindre», pouvant faire
excellent service pour docteur.
B* do Dlon-BOUton 10-12 HP, condnife
Intérieure, modèle 1912, très bonne ma-
oblne 4 cylindres.
0* Peugeot 12 HP, monocylindriauc,
modèle sport 2 places, bon état, modèle
très robuste.
7* Brouhot 12 HP, 2 place» avant spider,
2 places arrière, voiture au grand com-
plet ; Prix : 4.000 fr.
8» Renault 12 HP, 1914, 3 place» avant
spldar arrière ; voiture grand luxe, état
oeuf.
9* A vendre, en outre, plusieurs Voltu-
res 2 ot 4 places usagée», mois pouvant
; encore faire d» bon» services, foires va-
riant de 8 à 12 HP, marque Peugeot.
S’adresser à M. MOULIOT, Sylvain,
seul Agent régional de» Automobiles Peu-
geot, Avenu© d© la Gare, A O toron (B.-P.),
lequel achète aussi toutes sortes de voi-
tures. ^
Pan — Imprimerie GareLHaristoy.
u Le Gérant ; Maories SONGEU^C.
c m mm
I IMfon H richesse» nationales, et de
, six à deux au point do vue dû la pré*
paration militaire; d^s lu première an-
née Qui a suivi te traité de Bucarest,
la Grèce a fait plus Que doubler sa
force militaire avec certitude d'égaler
celle de la Bulgarie en Î918* Gel equi-
! libre des roficoi pouvait seul garan*
; tir l’avenir national de la Grèce. La
politique actuelle, au contraire, a dé-
; truit l’équilibre en permettant U la
Bulgarie d’annexer seize départements
nouveaux, de sorte que la Grèce se
retrouve dans l’état d infériorité d'avant
les guerres balkaniques. Mime en
tuimettant que la Bulgarie, obéissant U
une injonction de 1 Allemagne, res»
Eecte notre intégrité territoriale, il est
ors de doute qu’avant peu elle pour-
suivra la réalisation de son rèvo, qui
est de noua enlever la Macédoine*
* * i
mi
Bans une interview, le roi a dit : « Je
Buis convaincu que les Bulgares éva-
cueront fa Grèce dès qu’ils auront
chassé fes ennemis de mon pays. » Si
l’Allemagne a pris rengagement offi-
ciel vis-à-vis de la Grèce d’éloigner les
Bulgares de la Macédoine grecque une
fois les opérations terminées, nous
n’avons pas le droit de soupçonner la
sincérité de cet engagement, et l’opti-
misme du roi est excusable. On peut
toutefois so demander si le Gouverne-
ment et le Roi ne craignent pas les
suites d’une irruption des Bulgares en
Macédoine grecque ? S’ils ne songent
bas à ce que les réfugiés de Stroumitza
;3e Melnico et de la Thraçe installés
! Kilkiche subiront du fait de l’inva-
iion ? Et quel sera le sort des Grecs
habitant les villes et les villages que
les Bulgares ont occuj>és ? Toutes ces
Populations fuyant devant l’ennemi
léréditaire, chercheront forcément un
Refuge dans l’intérieur du pays, et
'évacuation de la Macédoine par sa
population grecque fera d’autant re-
culer l'hellénisme. En outre, l’élément
ion grec de Salonique, qui n’aura pas
an à l’approche de l’ennemi, aidera
armée bulgare à empêcher le retour
le nos soldats.
r D'autre part, si l’Allemagne officielle
I m porte garante vis-à-vis de la Grèce
lu départ des Bulgares, au besoin
pâme par la forcé, pourquoi la mobi-
isation so prolonge-t-elle depuis des
[ pois pour ne prendre fin qu’avec la
tlémobilisation bulgare, alors qu’elle
Icoûte au pays presque autant que la
IGierre ? Si des promesses officielles
lie l’Allemagne existent, le maintien
l e la mobilisation, est un crime. Mieux
laut alors mobiliser, le cas échéant,
pour aider les armées du kaiser à ex-
pulser les Bulgares récalcitrants.
Barder la nation en armes, affaiblir
Iinsi le pays physiquement et économi
luement, alors que nous avons les pro-
inesses de l’AlTemagne, c’est faire une
liolitique insensée. Le maintien de la
IpobiJisation ne souffre qu’une seule
Interprétation : c’est qu’il n’y a pas de
iromesses officielles allemandes.
1 D’autres, qui se prétendent bien in-
nrmés, affirment que la garantie (le
■Allemagne concernant l'évacuation
lu territoire grec ne va pas jusqu’à
■obligation pour l’Allemagne de faire
■especter, au besoin par les armes,
■ette promesse par.les Bulgares, mais
Bgnifle simplement qu’une fois les
■pérations terminées l'Allemagne éva-
luera le territoire hellénique, laissant
■ l’armée grecque l’honneur d’expulser
fls occupants indésirables, sans que
■la puisse constituer un «casus heili»
Bour rAllemafho. Si telle est la pro-
Bicsse allemande, la politique suivie
Bar le Gouvernement est pure folie,
fleuls des insensés peuvent croire que
Barmée grecque, ayant perdu son
Biopal et sa force du fait de la proion*
Bation de la mobilisation, serait en
■csuro de combattre avec succès les
Armées bulgares, dont le moral serait
■c<é par leurs victoires sur les Serbes
B les Franco-Anglais, qui seraient
ftnforcées par les recrues de 1^ ÎJàcé-
■Dine serbe, ot qui, occupant la Macé-
Blne hellénique, l’auraient fortifiée
■ntro toute entreprise des nôtres.
VENEZELOS*
■^Traduit du Kyflx.)
|jMO©ffn$(^mm«nnnrmnmmnr\
DEVANT VIRDUN
flt»ari8. — L* « IJnlvorsul », do Bucarest,
■bblie sous le titre do « la Bataille de
■eralun » un article du général Graine»
■ano, ancien ministre de la guerre, qui
m coiwldéré m Roumanie comme une
ntorité au point de vue des choses mili-
Mres. Le, général déclare que les résul-
■ta de la bataille de Verdun constituent,
I l heure actuelle, un échec plus grave
B>r
B Le «i Public Ledger », de Phila-
delphie, dit qu’à moins, d’un changé-
■eipent imprévu dans la situation inili-
■ire, on doit considérer l'offensive aile- ‘
Bande contre Verdun comme un éch®
■mplet. Les terribles sacrifices en hoir»*
Il consentis par l’Allemagne n’ont doü-
■ aucun avantage réel» ' *
■ La victoire des Fronçais à Verdun fié
■dubltable, maie la bataille n’est ptè
■nie.
■ferles l’ennemi tente et tentera des <11-
■prsions dons maintes régions du Iront
■ bataille occidental, mais il ne renon-
■ra pas à l’attaque de la grande forte-
■tse de l’Est.
B0n réalité, la véritable défense de là I
■rance eut établie à sa frontière oriei i-
■le par la ligné des forteresses créé®
Bs le temps de poix. Le kaiser crut hè-
■le d’esssayer do tourner notre système
■ défense, et, par son invasion de Ip.
BMfflqua, U espéra faire tomber d’un sei|l
■un. toute notre organisation militaire.
■ a échoué, et la forcé des choses le ri-
■ène à la seule décision qu’il aurait dû
■rendre dès le début de la campagne :
■ous attaquer sur notre frontière de Ver-
■un. j
■Voilà ce qui prolonge et nrolongera la
■tte sur les rives de la Meuse, mais le
■sultat est déjà acquis : le kronprlnz ne
■asaera pas.
■UTOUR D'UNI OFPINSIVI BOONI
■ Londres. — Le « Public Ledger » estime
■Ue les Allemands impuissante à Verdun,
Bot entreprendre une autre offensive sur
Bà autre point du front, probablement
■antre lés Anglais, et dans l’intention de
dtoiw ril«te au
flPubuè Ungét », e’efst l’aalfl&ation qui
iHHMMMiMai
La nouvelle offensive allemande est *
d’autant vraisemblable aux alliés que la
stratégie offenHvi uhè nécessité polir
les empires Centraux Ces derniers ne pou-
vant résister victorieusement, sur trois
fronts, à la supériorité du nombre, doi-
vent fatalement considérer une concen» ’
tration de leurs forces sur le front occi-
dental comme comportant encore des
chances de succès. Nombreux sont les cri-
tiques militaires qui croient que le sort
de la guerre se décidera sur le front occl- I
dental.
OU OOTI RU88I
A Quand l'Offensive d’Hindenburg.
Pétrograd. — Dans la distribution de
îur;s..forcee?’ le iQn8 du front oriental,
les Allemand ne font qu’exécuter un plan
en<.’rice par leur» critiques militaires, il y
A trente ORS» Déjà, Ce plan consiste, d’une
manière général» dans l’adoption de la
défensive sur les flancs et la concentration
des principales forces sur le centre de
chaque côté des marécages de Pinsk, afin
de nôhnettre des opérations offensives.
Le flanc nord étant le plus vulnérable, le
maintien d’un important corps d’obser-
vation sur la Dvina demeure indispen-
sable.
La diapoeiion actuelle des forces alle-
mandes cadre avec ce plan ; en effet l’en-
nemi dispose de 700.000 baïonnettes en
face du général Evert et seulement do
300.000 sur le front Nord, en face du gé-
néral Kouronatkine. Etant données les po-
sitions stratégiques sur les autres front,
l’accroissement des force» russes, eh Vüô
de l’offensive comme de la défensive, en
tenant compte enfin de divers facteurs,
on doit s’attendre à une nouvel ajourne-
ment de la tentative de réalisation des
plans allemands, jusqu’à ce qu'une occa-
sion opportune se soft produite. Le ma-
réchal von Hindenburg ne voudra pas \
risquer un jeu si formidable avant qûo
toutes les conditions favorables à l’exécu-
tion du plan en question ne seront pas
réalisées.
lut le front asiatique
Pétrogral. — Le mouvement stratégi-
que des Russes, sur le front asiatique,
s’est développé avec une rapidité et un
succès entraordinaires. La Russie est
entrée tranquillement èn Mésopotamie
par la route la plue courte et la plus fa-
cile qui va du sud du lac Urmia, en Perse
par Suj-Bulak et Ustinu, à Revenduza et j
Mjossoul, qui est l’ancienne - Ninive. i
Quand ce mouvement commença ? ' C’est
ce qui n’a pas encore été annoncé officiel-
■ •
; •
Bte&mmssmmmmmÊaammâf.
un aib Aujdtirtf’hüi les colonnes russes
»dut ft .moinji ne 80. jçtbvnçtrcfl Se, la
routé plate tfé l'aMienu* NiniVe ou le
chemin dé fer allemand de Bagdad
atteint le Tigre à 161 kilomètres au nord
de Bagdad. La chaîne de montagnes qui
partage les territoires turç» et la Perse a
été traverse et Ja colonne russe, à Re-
Vàhuüzè, èe IroiiVfl ctriiiô lift territoire
riche et fertile, à une étape de cavalerié
de Mossoul. A une étape de!'avant-garde
des Russes se trouve ArbçUes où Darius
fut battu par Aiexandre-le-Grand, il y a
vingt-deux siècles.
Athènes. — SütValit litiè dépérit» de
Constantlnonle, de source privée, Enver-
Pach- aurait adressé un appel person-
nel, à Guillaume II. lui demandant d’en*
voyez des hommes et des munitions afin
d’ârrôtcr l’avance russe sur Bagdad. En-
ver-Pacha aurait averti le kaiser que les*
espoit» cOiphtérélnuit allemands en Mé-
sopotamie seraient a jamais riétirllHîf «1
les Russo-Anglais s’emparaient de
Bogdbd.
SUR LE FRO-NT IB SALONIQUE .
Athènes. Un* brigade française,
fompüèee de P.OOp hOfhmeft, avec quatre
batteries et i.000 cavaliers anglais, est
arrivée à Orliaco où elle a campé près
du village.
Les Germano-Bulgares procèdent à des
mouvements de troupes et hâtent leurs
travaux de défense. On signale une con-
centration d'artillerie lourde à Kanthl,
tandis qiie le secteur Stroumtiza-Doiran
a reçu ao nombreuses troupes d’infan-
terlo. •
De» déserteurs grec» de l’armée bul-
gare affirment que la plupart des officiers
ulgarcs sont remplacés par de» officiers
alemanas, lesquels dût ainsi la prépondé-
rance à la tête des états-majors des
corps d’armée, de* divisons, etc.
La plupart de» trains, bulgares ont été
enVOVé» bti Allebiaghé. De* commerçants
allemands parcourent la Serbie et achè-
tent tous les stocks de marchandises et
tou» Ses produits qui s’y trouvent. Le
parti russophile gagne du terrain.
Ajoutons qu’on mande de Florina que
des déserteurs bulgares affirment que le
roi Ferdinand, qvéc un de ses fils, se
trouve ’ Mondstir. Ott mahde également
de Florina que les Allemands de Mon an-
tir, apprenant l’arrivée à Florina d’un
détachement français, ont envoyé des
troupes avec ordre de oénétrer en terri-
toire grec ; mais, arrivés à la frontière,
ils en ont été empêchés par les Grecs et
ont dû rebrousser chemin.
. . ...—
NODYBIIBS Locales
& Régionales.
MAIRIE OB PAII
Avis Important.
Le Maire de Pau croît devoir mettre en >
çar
’ile et se présentent comme femmes do
Uewés ou comme, vetuives de soldats morts
lu Champ d’honneur.
L’Etat accorde des allocations ou des
pension» aux militaire» réformés ©t des
lecouirs à leur» familles quand elles sont
la ns le besoin. j
IJOS vetuives de soldats tués au front ou ,
morts des suites de leurs blessure», ont
irait à nme pension viagère.
11 est prudent de s'informer, avant d’ac*
Mtolllir do semblable» demande» dont
'imposture a été souvent constatée»
***
Eohangtz voir* Or êt VOS Btllstê
pour la Défense National».
L» Maire de Pau adresse un pressant
appel au patriotisme de tous les habitants
de la communs. .
Pour assurer et bâter ta Victoire, la
puissance financière du pays est aussi
Importante que sa puissance militaire.
Si quelqu’un a encore de l’or en réser-
r*i s’il garde plus de billets de banque
qu’il n’est strictement néceesalro pour les
besoins de son commerce, de son exploi-
tation, de son ménage, ü trahit ceux
dont l’héroïsme défend la Patrie et les
fortunes privées,
_ L’é.Odfiomi© est une des forces de la
France, Mais les économies ne doivent
pas rester stérile». La Patrie et l'intérêt
de nos soldats nous demandent d’en faire
un emploi, productif ; d’échanger notre
or contre des billets ; de mettre tout notre
disponible en Qon» ou Obligations de la
Défense nationale, d’écouter ainsi l’appel
qui, de tou» côtés, est adressé à notre
patriotisme. ^
Vaccination antivariolique.
Les enfants et les adolescents soumis,
en 1910, à la vaccination et à la revacci-
nation oentlvarioliqiue, dont les parents
ou tuteurs habitent le» rues ci-après,
pourront être présentés ou se présenter
a la Halle-Neuve, salle n° 2, le samedi 20
mai courant, à 19 heure» et demie :
Avenues de Barèges et du Bois-Louis,
boulevards d’Aleace-Lorraine et Barba-
nègre, chemin Biié-Mouilé, impasse Bona-
do, passage Blanc, rues Adioue, Alexan-
der-Taylor,. d’Alsace, des Anglais, Arri-
be», des Art», de» Bains, Bayard. Bellocqi
Biemadotte, de Bimno» et Bonado. •
Le Maire rappelle à cette occasion que
tou» le» adulte», quel que soit leur âge,
peuvent «o faire revacciner gratuitement;
il est de mémo recommande aux person-
ne» que leur âge éloigne davantage de
la dernière opération subiie, de se faire
revacciner.
Pau, le 18 mai 1916.
Lé Maire : A. do LASSENCE.
«—'
- OBSEQUES
Voici lie discours prononcé, hier, aux
obsèques de Prince Plnouret Monlvong,
par M. Vidal, pAtesoeur au Lycée de
Limoges, aiu nom de rUntversité :
C’est au nom de l’Unlvewité française,
et spécialement au nom du Lycée de Li-
moges, que je viens dire un dernier adieu
au Prince Pnouret.
Envoyé dans notre Patrie pour y faire
ee» étude» classiques, le Prince Plnouret
a d’abord suivi les cours du collège de
Brive ; puis, confié à ma direction et à
mea solda, oeux dm Lycée de Limoges,
dont il a été pendant trois ans l'un des
pjus brûlants élèves. Les palmarès, rem-
plis de son nom, pourraient témoigner de
ses succès et de son assiduité au travail
Toujours couronné du prix d'Excellence
de sa classe, il était, pour toutes les ma-
tières, en tâte de sea condisciples qui ne
■■nHBaaaaBaBHHaHusaBHHH
un modèle à suivre et un excellent cama-
rade. Il n'éta'it pan moins sympathique à
ses maîtres, dont j’apporte ici lé souvclilr
ému.
Mais un mal impitoyable cet venu étrin
dre cette bclia intelligence, accessible à
toute» 1©» idées d© progrès, et qui pro-
mettait d’être plu» tara »i utile à aon
pays et an nôtre. Cette ©arrière qui B’an-
nonçait sous des auspices si favorables a
été brisée, 11 avait Ü peina 22 ans et la
üiiart n’a pas respecté sa jeunesse. Il des-
cend au tombeau à l’aurore d© ta vie. Ni
les soins assidu» dont il était entouré, ni
l’infatigable dévoilement ü’Un Docteur
dont le zèle professionnel était doublé par
l’amitié, rien n’a pu le sauver. Et com-
bien son sort ne doit-il pns exciter notre
pitié ! Il meurt loin de son pays, loin de
ses parents* privé du secours de» minis-
tre» dé sa religion. Mais, du moins, nous, ’
ses amis, entourons son cercueil et ver- '
sons pour son repos éternel nos larmes et 1
nos prière». Que r unanimité de notre
hommage, dont la valeur est accrue en-
ôohô ptir la preiüenCé, a éettô triste céré-
monie, des représentants du Gouverne-
ment, de l’Indo-Chine, du Département, :
de la Ville, parvienne au-delà des mers à
la famille désolée ; et que notre respect
douloureux devant cette tombe prématu-.
rément ouverte adoucisse ses légitimes j
regrets ! !
Adieu, mon cher Pinouirct. Au nom de
vos anciens camarade» d’études, qiue je
vois encore se disputant votre compagnie;
feu lloth
vieux professeur à qui éclioit en ©o mo-
ment le pénible devoir de parler ici ; au
nom de tous ceux qui vou» ont aimé sur
le sol de la France, que voue aviez choi-
sie comme seconde Patrie, mon cher en-
fant, Adieu I
Un Jeune Cambodgien, M. Nguyên-
Khac-VÔ, élève au Lycée de Pau, a pro-
noncé la touchante allocution qui suit (
Cher Prince,
Au nom de me» compatriote» annamites
de l’Aviation de Paiu, je vieps vous sa-
luer pour la dernière fois. La mort qui
vous a enlevé loin die» vôtres e,t dans des
circonstances aussi douloureuses noue
émeut profondément.
Né Prince, vous aviez sacrifié le» bon*
meurs royaux qui voua entouraient là-bas
pour venir chercher sur cette terre do
Fronce la civilisation et la science.
Gomme tous les enfants Indochinois qui
poursuivent aujourd’hui leurs études
dans ce pays, voua croyiez pouvoir un
i tour apporter à vos sujet» cambodgiens
la lumière dont ils ont besoin. Bon et
libéral, vous étiez rempli de ces nobles
idées.
Le mois dernier encore, Je suis allé
vous voir et vous m’entreteniez toujours
de vos projets. Vous pensiez que la malo-
1 ,di)e qui vous tenait n’était qu’une fai-
blesse quii serait vite réparé© par le doux
climat de Pau. Vous espériez pouvoir
voue embarquer bientôt et voguer pen-
dant des semaine» sur ce» mers familiè-
res qui Auraient ramené l’exilé vero son
biiem-aimé pays natal, Et votre pensée
houmifle croyait déjà revoir le palais
royal de vos ancêtre», les pagodes à toi-
ture rouge, les antique» ruines d’Angkor
et les immense» rivières du Cambodge.
Une chose q,ue vous ne m’aviez pas
confié «t que* j’ai deviné avec beaucoup
d’émotion, c’était la joie que vous ourlez
à revoir les êtres aimés. Oui 1 vous pen-
siez pouvoir las étreindre tous avec ten-
dresse et amour. Oui ! vous croyiez pou-
voir entendre les « béfoiiamenits » des nou-
veaux-nés qui vous auraient tendu leurs
petits bras. Et votre pensée s’était tour-
née vers ooux qui ont dormi leur dernier
sommeil pendant votre absence. Vous
croyiez alors pouvoir prier avec ferveur
sur le» tombe» de ces chers disparue.
... Mais la mort Impitoyable qui vous
guettait déjà, souriait sans doute à ces
rêve» bienheureux
... Et c’est avec révolte que j’ai appris
qu’elle vous a enlevé cruellement avant-
hier , .
Prince, vous n’êtes pas, héla» 1 le p***
mier Indochinois tombé sur cette terre.
Depuis près de huit ans que je suis en
France, combien en ai-je vu qui sont fau-
chés comme vous dans leur jeunesse et
dàns leur activité pour la conquête de la
science. Mais, dormez en paix, cher
Prince, tou» ceux qui sont épargnés par
le sort poursuivront toujours avec eons-
tance vos généreuses idées. ^ls s^^t,
m -,
ront plus tard «a paya la lumière oed-
j,
Puissent le Cambodge et llAnnam, sous
l’égide protectrice de la, Fraïlie se réveil-
for dé leur torpeur mülénktoeT.
Que ceux qui tombent aujourd’hui pour
leur cause ne «oient pae méconnue et que
leur mémoire soit honorée par oes deux
s*7* 1
LEEUQRR
Le navire « fcainkenoiger », provenant
de New-York ,e«t arrivé nier matin en
rade de Saint-Nazaire et va monter à
Nantes. Il est porteur de 4.240 tonne» de
sucre.
—•
INEQLATION
Un soldat martiniquais, frappé d’inso-
lation à Pontacq, a été ramené à Pau,
hier soir à minuit, par un ambulance
automobile et transporté à l’hôpital mi-
litaire.
4 “fl'—
TENTATIVE ORIMINELLE
Dans la nuit de mardi à mercredi un
individu fut surpris ou moment où il
venait d’allumer un feu derrière l’usine
ù obus d© Cette-Eygun, dan» le but évi-
dent de provoquer l’incendie de cet éta-
blissement.
Poursuivi et arrêté par la gendarmerie,
on a reconnu dans ce personnage un ma-
noeuvre de l'usine, d’origine espagnole,
nommé José Heamandez, âgé de 17 an».
Questionné, il a déclaré avoir agi sur
le» 'Conseils d’un manoeuvre d’Etsoiut,
Francisco B., qui lui aurait promis 15 fr.
pour ce fait.
fie dernier arrêté à son tour, les deux
espagnols ont été conduits au parquet
d’Olaron.
D© l’interrogatoire qu’ils ont subi, il
résulterait que Francisco B. n© serait en
rien dons l’affaire. Hernmndez aurait re-
connu avoir perpétré soûl son forfait
sans pouvoir eu expliquer la raison,
L’enquête se poursuit,
POUR UN HOPITAL
L’hôpital Beaupré, si généreusement
mis à la disposition du Service de Santé
par le capitaine et Mme Planté, vient
d’être aménagé en hôpital pour officiers.
Pour achever l’installation, on deman-
de un billard, de» jeux, des livres et
quatre ou cinq lit» pour officiers supé-
rieurs.
On sollicite pour la durée de la guerre
le prêt de ce9 objets.
—
A L'EOLIEE ORTHODOXE
. Il y aura Messe divline à l’Eglise ortho-
doxe russe Saint-Alexandre Ntowsky de
Pau, 18, nie Jean-Réveil, ce vendredi 19
coui ant, à 10 tieures et demie du mqtiiv
Mutine» à 10 heure».
Confession avant la Messe.
A l’issue de la messe, à 11 heures 1/4
un « Te Deurn » solennel sera chanté â
l’occasion de l’anniversaire de la nais-
sance de S. M. Nicolas II, empereur de
Russie.
—
DAN* L'ARMÉE
M. Bacquerle, sous-officier admis à
l’Ecole St-Maixent en 1914, est nommé
sous-lieutenant au 18e.
—ty/—
LE8 BÉARNAIS AU FEU
Deux de no» compatriotes viennent d’ê-
tre cité» à l’ordre du jour, le père pour
la troisième fois, le fils pour la seconde :
Carnors, colonel : u Ayant reçu le com-
mandement d’une ligne avancée et mis
si ou de La maintenir et dci l’organiser
pour investir la position ennemie, a té-
moigné des plu» robuste» qualités mili- i
taires dans raccomplisfiement d© sa mis-
soin ; a été pour tous, sou» un bombarde-
ment prolongé et dans des condition»
atmosphériques pénibles, un constant
exemple d’endurance et de fermeté. » I
Carnors, Mluurice, médecin aide-major I
dlo Ire classe : « S’est dépensé jusqu’à
l’épuisement de ses forces pour prodi-
guer, notamment pendant quatre jour» et
quatre nuits son» répit, ses soins à d© .
nombreux blessés dont il a assuré l'éva-
cuation intégrale et a fait preuve de très
belles attitudes alors que son poste do
secours était l’objet d© bombardements
répétés. »
Toute» nos félicitations,
IDOLE D'AVIATION MILITAIRE
DE PAU
Appsl A la Oonourrenoe en vus de la
passation d’un marché de gré à gré pour
la cession des déchets métallique» aux
industriels travaillant pour la Défense
Nationale*.
Le cahier de» charges ainsi au» tous
renseignements seront fournis jusqu’au
25 mai courant à l’Eoole d’Aviation Mili-
taire de Pau, de 8 à 11 heures et de 14 à
19 heures.
—
PRIMES AUX POULICHES
Voici les résultats du concours des
primes aux pouliches, qui ainsi que nous
le disons dans noire dernier numéro a eu
lieu hier mercredi sur la Haute-Plante.
Pouliches de 1 ans. — 23 présentée».
7 Prime» d© 25 fr. à MM. :
Britis, à St-Armou, pouliche par Weber.
Vve Mourouzaà, à Aressy (Mardi-Gras).
Pelew, à Laroin (Weber).
Britis (Weber).
Lacassagne, à Billère, (Nadir-Shah).
Ravie, à Mirepelx (Nardir-Shah).
j Buzy-Cazaux, à Mirepoix (Presto).
6 mentions honorables à MM. :
De Salverte, à Pau /nrisme).
Larrouy, à Mozères-Lezon» (Djebel),
Au mêm* 'Presto).
Sarthou;, à Pau (Weber).
Lascassies. à Idron (Presto).
Au même (Menaïm-Dahabi).
Poulkhcs de 2 ans. — 45 présentées.
3 Primes de 100 fr. à MM. :
Lascassie» (Pre»to).
Lhoste-Séré, à Saint-Faust (Weber).
Veuve Mourouzaà (Mardi-Gras).
3 Primes de 80 fr. à M]M. î
Veuve Mourouzaà (Nadir-Shah).
Buzy-Cazoux, à Angaïs (Mardi-Gras).
Adgassies, â MéilIOn (Tedmèse).
3 primes de 70 fr. à MM. :
Dazet .à Artiguelouv© (Weber).
Bordes-Baylac, à Nousty (Djebel).
Ravie (Argentan).
7 Primes de 00 fr. â MM. î
Dazet, à Artigiiejwve
Pelew ( Sabot-dé-VéûUlV u
Lacassagne, 4 bUieie, iSabot-de-Vénu*).
Navarre, à Bourdettes (Dijon).
Laborde-Vergez, à Idjon (Sabot^e-Vénus).
Lest rem. à Pardie»-Nav (Djebel).
Baron d’Espalungue, à Arros (Menaïm-
; Dahabi). * ’
6 Primes de 50 fr, à MIM*. :
>1
f
Mourouzaà ,à Àrésèy (Prisme).
4 Mentions Honorables à MM. t
Lacaze-Sarthou, à Andoins.
Lascassie» (Prisme).
Sarthou, à Serrcs-Morlàas (SamOs).
Comte de Béarn, A Lescar (Mardi-Gras).
Pouliches de 3 ans. — 24 présentées.
5 Primes de 700 f r. à MiM. s
Lhoste-Séré (SainLCaradec).
Bristis (Marat).
Tapie, à Nousty (Mardi-Gras).
Bourdalé, à, Bougarbcr (Nadir-Shah),
Sedze, à Bosdarros (Argentan).
Une Prime de 200 fr. â M. s
Laban-Carrazé? à Angaïs (Urrupel).
3 Primes de 150 fr. à MM. :
Lacassagne (Sabot-de-Vénus).
Domüngine, a Pau (Presto-II),
Lahore-Marrjuerie, à Andoins (Samos).
5 Primes de 125 fr. à MM. Î
Hourcade, â Bizanos (Nadir-Shah),
Btadé (Üiago).
Sarthou, à Serres-Morlaà» (Flagsolet).
Lesterlou, à Uzein (Nationale).
Dazet, h Artiguelouve (Nadir-Shah),
Une Prime de 110 fr. à M. ;
G-assédat, A Pard'ios-Nay (Farham).
5 Primer de 100 fr. à MM. :
Larregain, à Pau /.Sauteur).
Lascassie» (Merdi-Gràs,.*
Lestrem, à Pardies-Nay (i/jebelj.
Larme, à Angaïs (Dijon). ,
Touya, à Saint-Armou (TracassM),
—
OIN EMA PALACE
A partir d'aujourd'hui vendredi, le
(programme sera renouvelé, excepté les
vues » La Date Fixé© » et les « Actualités
de Guerre ».
Au nouveau programme, figureront :
« L'Enchère Tragique » scène drama-
tique en 3 narties et autres vues instruc-
tives et comiques.
—-—
AU FUNICULAIRE
Par suite de la visite mensuelle des
freins, le service du Funiculaire sera in-
terrompu demain matin vendredi, d©
9 à 11 heures.
LYCÉE DE PAU
Réouverture de l'Internat.
Le Proviseur a l’honneur d’informer j
les familles que le Lycée acceptera des
Pensionnaires à dater du 1er juin 1916.
Voici le taux de la rétribution (tous
frais compris), pour la période du 1er
jmn au 14 juillet.
Clas»e9 de Mathématiques, Philo-
sophie, Première, Seconde et Troisiè-
me 159 fr. ;
Classes do 4\ 5* cl 6* : 147 fr. ;
fwes de 7* et 8* ; 129 fr. ;
Classe,s enfaiHn.,(î • fr. o0.
Les demandes d’irtsui’ipi 1011 sont dts
maintenant reçues.
——
GEL08. — Oitation au 0»rp» d'Arméa.
— L© sous-lieutenant Raneezot (Mary-
Joseph), du 119e d’infanterie : .
<* Jeune officier venant d© l’Artillerie,
passé dans l’infanterie sur sa demande.
Blessé assez grièvemuent le 29 avril 191b
à son. poste de combat, au cour» d’un vio-
lent bombardement ennemi. A été ense-
veli, déterré aussitôt par ses hommes, n a
malgré les souffrance» endurées, cessé ,
d’encourager les servants de sa section
en méprisant rageusement l’ennemi.
Officier de grande valeur, calme et éner-
giqiue, faisant l’admiratijon de tous
me combattant. Au front depuis le début
de la campagne. »
Nos félicitations à ce brave poilu.
NAV. — Probité. — Lundi dernier, ver»
midi, deux élèves de notre école primaire,
Courréges et Brouquet, trouvèrent un
portemonnojcw assez bien garni et s'em-
pressèrent de le déposer à la mairie.
Mlle M..., qui l'avait perdu, lit parvenir
par l’intermédiaire de M, le Directeur de
l’école communale une petite récompense
à titre d'encouragement.
Vol. — Dans la nuit du IG au 17 cou-
rant, la tannerie de M. Ccillard a été
visitée par un malfaiteur qui a emporté
12 peaux do basane tannées 12 peaux de
12 poaux do basane» tannées et quelques
autre» dont le tannage n’esit pas terminé.
Le tout est évalué à 400 francs. Une en-
quête est ouverte.
——-
Chemins d’intérêt Commun.
Travaux aoufs et de grosse» réparations, j
CHEMIN N° 28'D'ARTHEZ-D’ASSON j
A NAY ‘
Elargissement ©t Rectification entre les
P. K. 4 k. 150 et 10 k. 950 sur uns lon-
gueur totale do 2.833 mètres 93 i
Première Section :
Entre les P. K. 4 k. 150 et 5 k. 271 m. 93 ;
Deuxième Section :
Entre les P. K. 5 k. 437 et 6 k. 500.
COMMUNE D’ARTHEZ-D’ASSON
Enquête parcellaire.
(Titre II de la loi du 3 mal 1841)
Avis.
Lë public est prévenu qu’en exécution
de 1’ arrêté de M. le Préfet des Basées-
Pyrénées en date du 16 mai 1916, et ©n
conformité de» articles 4, o et 6 de la lot
du, 3 mai 1841 »u*r l’expropriation pour
cause d’utilité publique, les plans et 1 «tnt
panmllaiw de terrains à occuper en
vue de l’exécution dm projet d’élargisse-
ment et de rectification du chemm d I. u
n° 26, dan» la commune d’Arthez-aAssom,
projet approuvé le 26 novembre 191Sj8e-
ront déposé» À la Mairie de ©ette poiu*
mu ne pendant huit jours à dater du *z
mai 1916, afin, que chacun puisse en pren-
dre connaissance.
Il aetra 'également déposé à la Mairie un
registre destiné à recevoir les déclara-
timis d’élection de domicile à faire en
vartu de l'artlcls 15 8 2 de la loi du* 3
mUn registre d’enqiuêto sera ouvert à la
MairKe pour recevoir iss déclarations et
réclamations qui pourraient être faites
dans 1© même délai.
Ce procès-vieibal, ouvert chaque jour ds
dix heures» à seize heures, sera clos A
midi le 30 mal 1916, lendemain de l'ex-
piration du» délai de 8 jour».
F Après cet délai, toutes les pièces et ob-
«ervatkw» seiront remises 4 M. le Préfet
des Basses-Pyrénées.
EXTRAIT
des Registres do l’Etat ClvlL
Décès.
'astSüttèSï
BULLETIN METEOROLOGIQUE
Observations do la Msiaon DAIGNAS*
14, rue Alexandre-Taylor.
Jeudi 18 mai.
STneiif h auras du matin, Soleils r+ t^'°0
A midi, Soleil 4- 27°5
A trois heures, Soleil + 30°0
Moxima de la Journée + 31°9
Mlnimia de la nuit -f 14*0
Le baromètre est à 749 flp/m en tiauaee.
——i
A LA BELLE JARDINIERS
au Pont-Neuf — PAU
Four les Ohasseurt, Vêtomonts en
alpaga, tennis, tiwwor, toile, etc.
CONVOI FUNEBRE
Le R. P. Paul Saint-Gudly, rmssinruMiiro
apostolique ; M. Svlla Saint-fiuiiy, ingé-
nieur à N
’ l’Eftole St-Cricq, et leurs ©niants, prient
leur» ami» et connaissances dte leur fuira
l’honneur d’assister aux obsèques de
Madame Veuve Ulysse BAINT-OUILY
Née Marie-Anne SÉNAC
qui auront lieu 1© vendredi 19 mai en
l'église Notre-Dame, à 10 heures.
On se réunira à la maison mortuaire,
20, rute Mich&l HOUITMU, à 9 heure» 1/2.
Les Dame» sont priées de K© rendre di-
rectement à l’Eglise.
L'inhumation aura lieu à Echiré (Deux-
Sèvres).
WËttÊÊÊÊÊÊÊËKmmHmmnmmMSÊÊÊÊmm
CONVOI FUNEBRE
M. F>ila^ne Mouret, Commis des Postes
at ses filtoS >’ M- «4 Mme Ort et leurs en-
fants • M Auev^t© Mouret et sew enfants,
ont la’douiciir fie fuira part du décè*
de
Madame ApoIKH**’ 1 MOURET
Née ORT
et vous prient d'assister u obâèques
qui anunont ix-ni en l'église Jurançon
le vendredi 19 mai, à 10 heure».
On se réunira à la maison mcVtuaire,
Place du Junqué, 4 9 heure» 3/4.
REMERCIEMENTS
Mme Veuve Victor Bemicha ; Mm» J.
Bernicha ; M. F. Bemicha, maréchal dea
logis, Aviation ds la • armée ; M. Joan-
diiK’S, tailleur ; les faxnf.Ues Maxasaa,
Naudou, Lauga, Joandine» de (I)oazon) et
Bouzet, remercient sincèrernent les per-
sonne» qui leur ont fait l’honn-mr d'as-
sister au Service funèbre qui a été çélébré
pour le repos de l’âme de
Sergent Victor BERNICHA
du 212" d’infanterie,
Mort au Champ dMwnmiurtoMK^
REMERCIEMENTS
M. et Mme Grousset ; MM. Elie et Abel
Gav>u»set (aux Années) ; M. et Mme Félix
Ladovèzs ; Mine Veuve Mesplé et ses en-
fants, remercient .sincèrement les per-
sonne» qui leur ont fuit l’honneur d’u.s-
sistcr au' Service funèbre qui a été célébré
pouir le repos clc l’âme do
Monsieur Féllx-Lazars GROU8SET
Mort pour la Franc© le 18 avril 1916.
mmn *+unvrmrmmminm.<3KS
STÉNO - DACTYLOGRAPHIE
Leçons particulières. - Bctlio e rapide.
PRIX MOIDÏfKilS
S’adresser an> bureau du journal.
MEUBLE8 Anoiens demandé» occasion.
Ecrira journal luit. H. C., indiquer prix.
PETIT Fonds ds Commères au centra
de la ville, A céder, avec Chambre» meu-
blée». — Adm*«o au journal.
ON DÉ8IRE acheter Chambre anglaise.
— Adresse au journal
MAGASIN demande un garçonnet d©
13 â 15 ans pour courses (présenté par S"s
parents). — Adresse au journal.
BUIB ACHETEUR d'une Voiture roues
caoutchoutées, 4 places, pour ponette do
1°>32, genre petit tonneau. Achèterai éga-
lement bones poneys. S’adresor à M. A.
LIGON1E, entrepreneur, Croix-Bertris,
Péarigusux (Dordogne).
BONNETERIE en tous genres g
Sous-Vêtement» du Dr RASUREL |
BRUGNOT, Place Nouvelle-Halls, Pau jj
Etude de M* F. TAVORA, Huisrisr,
48, rus Gos»Lf«, Pau.
VENTE VOLONTAIRE
Lundi 22 mâl 1910. à 2 heures de rate-
vés, Plaoo de Lt Nouvelie-Halle à Pau,
11 sesra procédé à là Vente aux enchèree
publiques d’urfe Automobile 4 cylindres,
4 places, 10 HP, capote, pare-brise, ac-
cessoires complets.
F. TAVORA, Huissier.
AUTOMOBILES A VENDRE
1* peugsot 40 HP. modèle sport 1915,
carrofwerie Skiff, o places, éclairage
j électrique, capote recouvrant toute la vo.-
1 tare ; voiture neuve sortant de l’usine,
! n’ayant jamais servi.
2* Panhard 24 HP 1913, 0 cylindres sn-
! perbe limousine grand luxe, parfait état,
| livrée au grand complet avec carroHnorlo
! torpédo luxe, 6 places, n’ayant jamais
i servi (occasion unique).
3* Hotohklss 18 HP 1913, grand torpédo,
{ pouvant contenir facilement 6 personnes,
très bonne voiture.
4* Renault 10 HP, conduite Intérieure,
excellent état, 2 cylindre», pouvant faire
excellent service pour docteur.
B* do Dlon-BOUton 10-12 HP, condnife
Intérieure, modèle 1912, très bonne ma-
oblne 4 cylindres.
0* Peugeot 12 HP, monocylindriauc,
modèle sport 2 places, bon état, modèle
très robuste.
7* Brouhot 12 HP, 2 place» avant spider,
2 places arrière, voiture au grand com-
plet ; Prix : 4.000 fr.
8» Renault 12 HP, 1914, 3 place» avant
spldar arrière ; voiture grand luxe, état
oeuf.
9* A vendre, en outre, plusieurs Voltu-
res 2 ot 4 places usagée», mois pouvant
; encore faire d» bon» services, foires va-
riant de 8 à 12 HP, marque Peugeot.
S’adresser à M. MOULIOT, Sylvain,
seul Agent régional de» Automobiles Peu-
geot, Avenu© d© la Gare, A O toron (B.-P.),
lequel achète aussi toutes sortes de voi-
tures. ^
Pan — Imprimerie GareLHaristoy.
u Le Gérant ; Maories SONGEU^C.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.3%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.3%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 2/2
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://www.pireneas.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5274777m/f2.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://www.pireneas.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5274777m/f2.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://www.pireneas.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5274777m/f2.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://www.pireneas.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5274777m
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://www.pireneas.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5274777m
Facebook
Twitter