Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1914-11-17
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 17 novembre 1914 17 novembre 1914
Description : 1914/11/17 (A48,ED2,N28). 1914/11/17 (A48,ED2,N28).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5277625g
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/05/2020
L Allemagne peut agir à la rigueur
Avec cette désinvolture vis-à-vis de ses
propres sujets, taillables et corvéables à
merci, façonnés de toujours à la lourde
poigne du maître ; mais vouloir en user
d une façon analogue à l’égard des étran-
gers, débiteurs de l’Allemagne, c’est au-
tre chose. Il est constant cependant que
la chose a été tentée. Et ici ce n’est pas
nne nouvelle que l’on puisse contester ou
démentir : c'est une certitude. Les Alle-
mands ont essayé de faire réussir leur
emprunt de guerre en réglant leurs diffé-
rends a l’égard de leurs créanciers étran-
?ers avec des coupures de leur dernière
mission. Les commerçants allemands,
stylés par leur gouvernement, avaient ré-
digé une belle circulaire comminatoire
pour faire accepter leur proposition. Ils
en ont été pour leurs frais. La Cham-
bre .suisse de l’horlogerie a saisi de cette
affaire le Conseil fédéral et rendu publi-
que la protestation suivante qui ne man-
que ni d’éloquence ni d’énergie :
« Nos maisons d’horlogerie ont le plus
»> grand désir d’entretenir des relations
» correctes et normales avec leurs clients
»> de tous les pays, mais ces relations doi-
» vent demeurer sur le terrain des affai-
» strict*" 116 P£LS S°rtlr deS limites du droit
” S adressant à un fournisseur d’un
« pays neutre, cet ultimatum et la me-
» naco qui le complète revêtent un carac-
» tere infiniment regrettable. Le devoir et
” la dignité de nos fabricants intéressés
« leur commandent d’y répondre par un
» refus formel. 1
» Notre armée est sur pied, notre pays
» doit s imposer de lourds sacrifices en
>» raison d’une situation qu’il n’a pas con-
» tribué a créer, et notre appui financier
» doit aller a notre défense nationale et
» non a 1 un ou l’autre des belligérants. »
Ainsi il est bien prouvé que les titres
» pfunt de guerre allemand avaient
1 7.°/n 8 en PaieDrtent aux fournisseurs
de 1 Allemagne, et que ceux-ci avaient été
prévenus que si. la proposition n’était pas
acceptée, toutes relations commerciales
cesseraient eDtre eux.
Je n’engagprai pas M. Ribot à agir ain-
si pour le r,lacement des bons de la dé-
lense nationale. Je suis bien sûr d’ail-
îeurs qu il n’y ait jamais songé. De mê-
me quo nos soldats ne marchent pas au
nâtor/} nos . capitalistes n’obéissent pas
aux injonctions du pouvoir. Mais il y a
cette énorme différence entre nos sol-
dats et nos capitalistes que les premiers
sont pleins d’élan pour la défense et la
victoire de la patrie, tandis que les se-
conds sont très urnores. Ne les voit-on
pas, du plus grand au plus petit, thésau-
riser; d une façon inconcevable ? Cor en-
i JV sl„les, H^ires, les bas de laine et
les coffre-forts- ne thésaurisaient pas, on
.verrait la monnaie divisionnaire et l’or
Circuler a peu près comme avant la dé-
claration de guerre. Nous n’avons nas,
en eifet, besoin d’envoyer notre or à
i,?rnaîger ré?l°r les fournitures
qu il nous fait, ces fournitures sont pour
J a plupart acquittées d’avance par l’inté-
rft def .fo?ds o;.i il nous doit. On l’a dit
mil,iftrs de fois ; la France
n est débitrice nulle part ; elle est crédi-
Partout. Quant à la monnaie divi-
■»* ni mire, elle n’a aucune raison de s’ex-
patrier. Cependant, «n ne voit plus ja-
fiims d or, et c’est toute une affaire pour
•obtenir la monnaie d’un simple billet de
° î- ,en serait tout autrement si les
capitalistes, petits et gros, n'accaparaient
pas 1 or et même la monnaie division-
oiaire. Et s’il fallait une preuve ferme,
il est a la portée de tout le monde de
la taire. Lïn négociant l’a fournie. 11
avait bes'oiri de monnaie et n’en trou-
vait nul’ie part en offrant des billets de
banque., Il a annoncé qu'il donnerait de
l or a quiconque lui apporterait do la
monnaie divisionnaire. Il n'a pas atten-
du longtemps, et il a été obligé de refu-
ser la plus grande partie de la monnaie
qu cm était venu lui offrir.
Il y a donc chez nous beaucoup de nu-
méraire disponible, mais les détenteurs
te cachent. En agissant ainsi, ils nui-
sent, au Commerce sans profit pour eux-
-mtemps ordinaire, les transactions se-
raient facilitées, tout le monde y gagne-
rait, et la confiance générale ferait un
grand pas. L'accaparement du numéraire
est donc une oeuvre essentiellement anti-
patriotique. Quand nos soldats luttent
aveu tant d’énergie et de courage contre
lea hordes allemandes, on ne peut pas
comprendre que les capitalistes, petits et
gros, je le répète, fassent preuve d’au-
tant de crainte et ne montrent pas plus
de patriotisme. Les Allemands mar-l
chent comme les boeufs pressés par l’ai-1 ;
guillon du pouvoir ; prouvons que nous I
sommes des hommes capables de com-F
prendre les nécessités de notre situation. I
Je sais bien que nos plus riches provin-1
ces sont envahies, mais il reste encore I1
nombre de villes riches en province et I
de nombreuses fortunes particulières in-11
tactes. Un intérêt de 5 fr. 26 p. 100 payé H
d’avance n’est pas non plus à dédaigner. I(
Nous n’avons pas besoin de la botte de I(
l’Allemand pour le comprendre. Or, nos|(
millions et nos milliards jetés dans la ba-l.
lance pèsent autant pour la victoire défi-1 ^
nitive que quelques corps d’armée. N’hé-P
sitons donc pas à faire ce sacrifice, quil 1
n’en est pas un en vérité : nous en serons I î.
largement récompensés. 11
Etienne COULON, I r
'Ancien trésorier-payeur général. I £
I Si
LE RAVITAILLEMENT I V
DE L’ALLEMAGNE PAR L’ITALIE "
I ir
I)e Laussanne. — Un télégramme de I (,j
Lugano à fa' « Gazette de Lausanne »|
annonce que, ces dernières quarante-huit I
heures, 300 wagons chargés de blé, del
pommes de terre, de viande salée, sontl
arrivés en gare de Luino, à destination I
de la Suisse et de l’Allemagne. I ’j
Cinquante wagons, chargés d’automo-1 jf.
biles destinées à l’armée allemande, ont I TJ.
également franchi la frontière âvec desjj
citernes de pétrole. Le mnistro italien de Iie
l’industrie a permis jusqu'au 15 courant
l’exportation des automobiles, malgré lesl^
vives protestations des journaux de Milan I
et de Rome. % Ixe
Deux cents> wagons de riz, destinés à|
l’Allemagne, ‘étaient hier encore dans la |
gare internationale de Luino.
La voie ferrée était tellement encombrée I
Î>ar les trains de marchandises à destin a-, I na
ion do l’Allemagne que le trafic des J fa
voyageurs est interrompu. I de
| ad
■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■a Im<
| bh
NOUS GUETTONS (m(
' I aci
LA RETRAITE ALLEMANDE | J
IM.
Le temps, en fait, travaille pour les J Fri
alliés. Tous les récits s'accordent à re-1 nai
connaître que les conditions d’existence 10 1
des troupes françaises sont très supé-1 réf
rieures à celles des Allemands. Un doc-lliei
teur suisse qui a servi dans l’armée aile-1 inf
mande, près de Craonne, a déclaré quel C
la misère qui régnait dans les tranchées J piq
^ennemies était inconcevable. I mé
Toutes les souffrances ne sont naturel-1 int<
Jement pas seulement du côté allemand, * sio
mais les troupes françaises montrent un
remarquable pouvoir de résistance et
lorsqu’enfin l’ennemi sera obligé d’aban-
donner ses terriers, sa retraite lui coû-
tera plus d’hommes et de matériel que
celle qu il a effectuée de la Marne sur
1 Aisne.
V- ""
MORT DE LORD ROBERTS
Une dépêche de Saint-Omer annonce
(]ue le maréchal Lord Roberts, ancien
généralissime de l’armée anglaise est
mort samedi soir dans cette ville des sui-
tes dune pneumonie. Il était âgé de
02 ans. La mort frappe ce grand mili-
taire au moment qu il allait donner un
salut fraternel à ses compagnons combat-
tant sur la terre française.
VERS DANTZIG
Petrograd. —-Les grandes armées
russes continuent leur marche en
avant ; chaque jour apporte une indi-
cation nouvelle que les forcesi alleman-
des vigoureusement battues sont dé-
moralisées et que leur retraite peut dé-
générer en déroute.
Dantzig sera probablement bientôt
dans les mains des Russes. C’est de
l’intérêt des alliés" qu’il en soit ainsi. Si
les plans du grand-duc Nicolas conti-
nuent à se dérouler normalement, l’en-
veloppemeril de la Prusse orientale qui i
se poursuit actuellement atteindrai
bientôt Dantzig.
Une très sérieuse bataille se livre en|
territoire allemaid entre Slalluponenj
et Itruglanken qui est à 2G milles à|
l ouest de Margravovo, au centre de la|
région marécageuse des lacs Mazures|
où les Allemands espèrent fyire une[
dernière résistance.
Le front russe en Prusse orientale I
s’étend sur une ligne d’environ 50 ki-1
lomètres et graduellement tout le long|
de la ligne l’intensité de la bataille |
augmente. Déjà les escarmouches d’a-|
vant-garde sont terminées. L’avance |
russe est évidemment poussée avec}
une telle vigueur qu’elle alarme sé-l
rieusement les Allemands. Au sud del
la Vistule de Niesbava. à Kalish ils ont I
effectué un mouvement tournant et es-1
sayé une contre-attaque.
De Kalish à Slallupeonen la distance|
est de près de 400 kilomètres et suri
tout ce front.la bataillé se déroule.
iüllii
ET RÉGIONALES
Pour les soldats qui vont partir. I
(Ampoules d’iode.)
Liste précédente 374 fr. 101
Anonyme 2 »|
M. Félix Campagne, Hôtel I
de Franco...,-. 20 »|
M. Louis Paraf 10 „|
Anonymp 1 50|
M. Lacoste, adjoint au I
Maire 10 »|
M. Picamilh 5 „|
P 2 » |
Mme la Générale Schille-
mans 10 »|
Comité de souscription pour
les familles des militaires. 10 »|
M. Loubix...,.i 5 ,,1
3 Lecteurs de l’INDEPEN- |
DANT, à Orthez 32 »|
Mme Castaingt, Hôtel Con-
tinental 5 „«
Mme Busson 2 »|
Mme Hesques 2 »|
Dr et Mme Brown 10 J
TOTAL 505 fr. 601
La souscription est close. |
—^— 1
NOS MARINS A LISSA
On rapporte l'exploit suivant accom-|
pli par un détachement du contre-torpil-I
leur français « Spahi »,' commandé parlj
un brillant officier de marine, notre com-|
patriote Magescas : 11
« Ce navire, croisant le long de la cô-1 !
te autrichienne, ayant reçu un jour lai
mision de s’emparer du sémaphore de U
1 île de Lissa et de le détruire, quinze | \
îommes de bonne volonté, commandés |,
Dar un enseigne, s’embarquèrent sur les I
;anots du contre-torpilleur, et à la faveur L
le la nuit, gagnèrent le rivage voisin |,
lu sémaphore. |j
» Après maints efforts pour escalader |!
es rochers, le détachement réussit à at-|j
eindre le sémaphore, dont la petite gar-|
îison, surprise, fut massacrée entière-|fi
nent, à l’exception de deux soldats, qui 11-
urent faits prisonniers. I '
» Quelques instants plus tard, le séma-|î!
'bore s’écroulait, détruit par des carton-|P
hes de dynamite posées par ,nos mo-|
ins.
» La petite troupe avec ses deux pri-|
miniers, gagna ensuite les embarca-|
10ns et rentra à bord du « Spahi » sans|
icident.
» Aucun de nos marins n’avait reçu la |
îoindre blessure au cours de cette auda-l d
ieuse expédition. » • I cl
- I 8
^ Ici
MORT AU CHAMP D’HONNEUR I te
Nosu avons appris avec douleur laIle
ort de M. le Capitaine Henri Coustre I
.1 108p régiment d’infanterie, tué glo-|di
eusernent au combat de Nèvremont|ai
lelgique). M. le Capitaine Coustre était 1er
beau-frère de M. le Général Bonnet, r™
Nous prions Mme Henri Coustre et|.ré
. le Général et Mme Bonnet d’agréer | *a
>s très sincères et sympathiques condo-1cc
anccs.
' Jj
AVI® AUX REFUGIES BELGE8 I
Afin de mettre en relations directes les I
ambres des familles belges séparés du|la
it de la guerre, L’Union Franco-Belge, I au
Calais, engage les réfugiés à lui!vu
resser sans retard, tous renseigne-1 ge
mts les concernant en indiquant lisi-lrei
‘ment : leur nom. prénoms, adresse mil t
imerit de l'émigration et leur adresse |se«
bielle. ' , I gU'
Adresser toutes communications à :|les
A. Robbe, directeur de I’ « Union I £
anco-Belge », 3, boulevard Internatio-lclu
l, à Calais (Pas-de-Calais), en joignant! jeu
fr. 10 en timbre pour classement et I per
tonse sitôt qu’il y aura lieu. Dès qu’un |d’
1 est établi, l'U. F.-B. s’empresse d’en' ‘
ormer les intéressés. ‘ et
lette oeuvre est purement phllant*' aI
ue et ne comporte aucun frai' ^r°m
fier de certaines agences — -à. Se eri
îrdites — se faisant verser du reste rii
ns. t des provi- so
AUX FAMILLE® DE® PRISONNIERS
Les familles qui désirent entrer en
relations avec les prisonniers de guerre
sont priées de vouloir bien se conformer
aux indications suivantes :
Correspondance. — Adresser directe-
ment les lettres aux prisonniers (vià
Pontarlier) en indiquant le numéro du
régiment, do la compagnie et la mention
complète du lieu d’internement.
Les enveloppes doivent rester ouver-
tes et les lettres ne contenir que des nou-
velles de famille et de santé.
La franchise postale est accordée jus-
qu’à 20 grammes.
Envois d’argent. — Les envois d’ai*-
gent pour les prisonniers se font par
mandat-poste international adressé au
Contrôle général des Postes à Berne
(Suisse).
L’adresse des prisonniers doit être ins-
crite au verso du mandat à remplace-
ment réservé à la correspondance.
Envois de Coiis postaux. — Les colis
postaux pour prisonniers sont expédiés
en franchise ; le seul droit à acquitter
est un droit de dix centimes, coût de la
feuille d’expédition.
Les paquets doivent être enveloppés
dans de la toile et l’adresse écrite, autant
que possible, directement sur la toile.
Ils sont reçus pour Paris à la gare de
Lyon et aux bureaux de ville des che-
mins de fer du P.-L.-M. et dans toutes
les gares de France.
Les envois doivent être accompagnés
de deux feuilles de douane sans décla-
ration de valeur. Il faut y indiquer la
nature du contenu.
Les paquets peuvent renfermer des vê-
tements, du chocolat, et quelques pro-
duits pharmaceutiques non liquides (ni
tabac, ni allumettes, ni charcuterie).
Leur poids ne doit pas dépasser 5 kilos.
Ces colis doivent porter l’adresse exacte
du prisonnier (nom, prénoms, régiment,
compagnie, lieu d’internement) et la
mention « viâ Genève ».
Ces indications ont été fournies par
une note de service du 27 octobre.
—'(§/—
POUR LES SOLDATS MORTS
POUR LA PATRIE
Ce matin, en l'Eglise St-Martin, a eu
lieu un service funèbre pour .les soldats
morts pour la Patrie. Une foule énorme
assistait à cette cérémonie.
La messe célébrée par M. l’archiprêtre
Dubarat, a été chantée par les maîtrises
de la ville et les patronages.
Le deuil était conduit par des déléga-
tions de la Croix-Rouge ayant à leur
tête Mme la baronne Séguier, présidente.
Aux places réservées se tenaient : M.
Lavallée, conseiller de Préfecture, repré-
sentant' officiellement le Préfet ; le géné-
ral Auger, commandant les dépôts de
la 72° brigade, accompagné d'un très
grand nombre d’officiers et de militaires
de la garnison ; M. le Premier Président
de la Cour d’Appel, et M. l’Avocat géné-
ral ; M. lë Maire de Pau, entouré de ses
adjoints et de plusieurs côilsëillers mu-
nicipaux ; les consuls d’Angleterre, dë
Russie et d’Espagne ; tous les médecins
chefs des formations temporaires de Pau,
•te., etc.
A l’absoute, M. l’archiprêtre Dubarat,
dans une allocution empreinte du plus
pur sentiment patriotique, a fait l’éloge
de tous ( ceux qui, paysans, instituteurs,
bourgeois ou prêtres, sont morts pour la
défense sacrée du pays.
—/(§/—
LES OFFICIERS DE RESERVE
Sur la proposition du ministre de la
guerre, le président de la République I
vient de signer deux décrets intéressant ,
les officiers de réserve. j
Dorénavant, lorsque les lieutenants et
sous-lieutenants de réserve auront obte- I
nu ces grades après avoir été élèves-offi- I
ciers de réserve, et auront servi ëffecti- <
vement aux armées pendant deux mois, }
ils pourront sur leur demande et sur la !
proposition de leurs chefs hiérarchiques,
être admis avec leur grade dans l’armée
active, sans condition d’âge ni de stage
d sans être astreints à subir un examen
l’instruction générale et professionnelle,
ils prendront rang à leur date de nomi-
nation, à la suite des officiers de même
jrade.
Le second décret stipule que pendant
la durée 3e la guerre, dans chaque- arme
!>u service, pourront être nommés, à titre
emporaire, par le ministre de la guerre,
au grade de sous-lieutepant ou assimilé
le l’armée active, de la réserve ou de j
'armée territoriale, les hommes de trou-
>e et les employés militaires de tous gra-
Jes qui rempliront les conditions fixées
iar les instructions ministérielles. ;
Pourront être également nommés, mais
seulement dans la réserve ou l’armée ter-
•itoriale, les hommes dégagés de . toute
ibligation militaire.
Les officiers d’administration de l’ac-
ive, de la réserve et de la territoriale
•euvent être admis, par décision minis-
érielle, à servir dans les corps de trou-
>e, avec le grade dont ils ont l’assimila-
ion.
Les officiers en retraite et les officiers ,
e réserve des divers corps de la marine j
auvent être admis, par décision du mi-
istre de la guerre, concerté avec le mi- 1
istre de la marine, à servir dans les 1
orps et services de l’armée de terre. j
* j
LE COMMANDEMENT DES UNITES {
AUTOMOBILES t
En vue d’assurer le commandement C
es unités automobiles qui vont être pro-
îainement créées,, le ministre de la
uerre a décidé de faire appel aux offi-
ers de complément appartenant à tou- ‘
s les armes et qui se trouvent actuel-
ment dans les dépôts et qui seraient,
;connus inaptes à servir ultérieurement
ans les formations mobilisées de leur
[■me, ainsi qu’aux anciens officiers dé
implément dégagés de toute obligation,
ilitaire et qui consentiraient à être
intégrés avec leur ancien grade, pour
durée de la guerre, dans le service des
•nvois automobiles.
—
LA GUERRE ET LES SPORTS
Une belle initiative.
^wif«nî?l?s.heureux d’apprendre que
i mn vLPa oise. a décidé de s’associer
a ?5ent 5Ul se ^e en France, en
na «..î éducation physique des jeunes
nnilUür0n encore été appelés à
* P if i?fUïs pbllSations militaires.
^ P- a désiSné deux da
ïd ™ Iesbmï f-d0tballers réputés, pour
initier £ ^niers palS des débutants et
Sur le m' J sport du ballon ovale. j
b .dgnifique terrain de notre vieux
n’. dans une complète intimité, les
r J gens pourront hâter leur dévelop-
pent physique, acquérir les qualités
1 footballer, le courage et le sang-froid
devenir bientôt des soldats robustes
)tes à défendre la Patrie.
O11 ne peut que louer cette initiative,
icouragée par les circulaires ministé-
slles, qui considèrent que les sports
rit plus que jamais nécessaires.
La belle armée anglaise, composée de
volontaires, dont on admire l’énergie et
l’endurance, doit surtout ses qualités à
la pratique des sports et des jeux en plein
air plus particulièrementt.
NOS FOOTBALLERS
Dans la liste, hélas trop longue, des
athlètes tués par es balles ennemies, le
« Sporting » cite le nom de Lamouret, de
la Section Paloise. Notre confrère a cer-
tainement été mal renseigné et les nom-
breux admirateurs de notre excellent demi
de mêlée seront heureux d’apprendre
qu’il se trouve actuellemnt plein de santë
dans notre ville, où il se remet d’une
blessure à la tête.
M. S.
MEDAILLES D’HONNEUR
Dans la liste des personnes qui ont reçi
des récompenses, pour actes de courage
et de dévouement, nous relevons les nom£
suivants pour notre département :
Médailles de bronze :
M. Taillantou (Maurice)*,' brigadier d(
police à Pau.
M. Lapègue (Marie-Joseph-Mathieu)
caporal au 49° régiment d’infanterie.
—'Q/—
NA Y, — Vers le front. — Le jeune V..
qu’une peccadille fit verser dans les ba
taillons d’Afrique, a écrit une lettre tou
chante à ses parents avant de s’embar
quer pour la France.
« J espère, dit-il, que vous aurez reçi
ma denière lettre où je vous annonçai
mon départ pour la France. Nous par
tons demaiH matin ; nous partons à pie<
juequ’à Rabat, puis nous prenons le traii
jusqu’à Casablanca ; nous arriveron
dans cette dernière ville le 28 octobre et
nous embarquant le 3 novembre, nou
serorig à destination de Bordeaux ver
le 6.
» Maintenant, mon cher père, je caus-
à \p\ seul qui as fait la campagne d-
1870-71 (7 blessures) ; tu sais ce que c es
que la guerre Celle que nous allons fair
n'est que la revanche pleine et entière
Tu as fait ton, devoir en 70, mais soi
persuadé que ton fils fera de même et s
j’ai le bonheur d'en sortir, tu pourra
être fier de moi.
» Tu as lu, sans doute, dans les joui
naux les faits d’armes des bataillon
d’Afrique ; nous -ferons de même. Nou
avons un capitaine qui veut nous mene
à la réhabilitation. Ce n’est pas un che
seulement, c’est un homme de bien qu
veut faire de nous des citoyens.
» Mon cher père, je sais que l'hiver es
dur sur la frontière, que des souffrance;
nous attendent, mais on les supporter!
avec stoïcisme. Fais ton possible pour en
courager ma mère... »
^ V...
Tu as pris le meilleur chemin pour t<
réhabiliter, jeune homme, et le jour n’es
pas loin où tu nous reviendras plein di
gloire et le passé effacé.
SALIES. — Haras Nationaux. — L’ad
ministration des haras vient d’acheté]
pour 5.000 francs, à M. Dubois-Uiodin
l’étalon Loriot III, par Dijon et Judith
par El-Hassan, né en 1911 chez M. Lar
rouy, à Salies-de-Béarn. Loriot a gagni
3.720 en plat.
ARUDY. — Pour les soldats morts. -
Par suite de la foire et du marché loca
la cérémonie qui devait avoir lieu au
jourdhui lundi pour nos soldats morts
§ur le champ d’honneur a été renvoyée
à Mercredi prochain.
En souvenir de ces braves qui on
courageusement versé leur sang pour le
patrie, nombreux seront les assistant?
qui viendront par leur présence rehaus-
ser 1 éclat de cette manifestation patrio-
tique.
Accident. — Un accident qui n’aura paj
de suites fâcheuses est arrivé à l’usine
des pierres scientifiques. Un brave ou-
vrier en^ chauffant le four s’est légère-
ment brûlé. Ce.tte brûlure légère soignée
immédiatement est en bonne voie de
guérison.
OLORON-SAINTE-MARIE. — Protesta-
tion de la municipalité. — Il circule de-
puis quelque temps en ville des bruits
calomnieux tendant à représenter la mu-
nicipalité d’Oloron-Ste-Marie comme hos-
tile à l’arrivée parmi nous de blesgés
français et de réfugiés belges.
La mairie qui a conscience d’avoir fait
tout ce qui dépendait d'elle pour obtenir
ces convois, attendus avant tant d'impa-
tience par la population tout entière, ne
peut que s’élever contre des racontars
aussi absurdes que malintentionnés.
Le maire, en particulier, proteste de la
façon la plus énergique contre cette ac-
cusation fausse de tous points et repousse
avec mépris l’injure imméritée faite à
son patriotisme d’engagé volontaire de
1870, à sa sollicitude pour nos glorieux
blessés et à sa profonde reconnaissance
envers les vaillants enfants de la Belgi-
que.
Oloron, le 10 novembre 1914.
Dr CAZAUX.
LOUBIENG. — Un brave,— Nous avons
le plaisir de constater que parmi les
braves cités à l’ordre de l’armée, pour
leur vaillance figure notre jeune conci-
toyen, Jean-Baptiste Guichebarou-Puyoo,
soldat réserviste au 83« d'infanterie, avec
a mention suivante :
(( Depuis le début de la campagne a fait
ireuve d’un courage remarquable ; s’est
Darticulièrement distingué les 2 et 3 oc-
obre devant les tranchées ennemies en
sxerçant chaque jour, aux points les plus
périlleux, ses fonctions dé patrouilleur,
avec un mépris du danger et une ardeur
. qu’il fallait contenir. »
Nous adressons à ce oourageux soldat
nos plu& chaleureuses félicitations.
BAIGORRY. — Mort au champ d’hon-
- neur. — M. Ernest Bourmalatz, capitaine
> au 364® régiment d’infanterie, chevalier
1 de la Légion d’honneur, cité à l’ordre du
■ jour du régiment pour l'esprit de décision
• montré le 6 septembre en s’enfonçant de
t plus de 4 kilomètres dans le dispositif de
> stationnement adverse pour aller cher-
> cher le renseignement demandé à la re-
> connaissance dont il faisait partie, a été
tué au combat de Champion, près de
Fresnes, en Woëvre, le 8 octobre 1914, à
l’âge de 47 ans.
Tout en regrettant vivement la mort
prématurée de M. Ernest Bourmalatz,
l’histoire locale de Baïgorry enregistre
> avec fierté la brillante carrière d’un en-
' fant du pays et sa glorieuse fin.
—/Q,—
PAVILLON DES ARTS
j (Place Royale.J
Tous les jours de 3 h. à 4 h. 1/2 ï
’ Conoert Symphonique
sous la direction de M. Albert Torfs.
Programme du mardi 17 novembre.
1” Partie.
* Marche Gauloise E. Filippucpi.
* La Chanson de Grand-
Mère (Gavotte) J. Walter.
Aubade à la Fiancée.. F. Volpatti junior
Petite Brise H. Cas.
(Valse lente.)
Giroflé-Girofla Ch. Lecoq.
j (Ouverture.) 1
1 2° Partie.
s Sarabande L. Laporte.
;, La Jolie Persanne... Ch. Lecocq-Gauwin
s (Fantaisie.)
s Berceuse L. Diriès.
Tonnes et Gobelets.... Chillemont.
e Mondaines R. de Acérés.
e (Suite de Valses.)
t ——
P
ECOLE DE FILLES BOSQUET
s Souscription en faveur des Réfugiés
i et des Blessés.
s Le personnel de l’Ecole a ouvert une
soucnption qui a donné les résultats
’* suivants :
s 1° Dons en argent : Mme Tapie-Dessus,
s 20 l'r. ; Mmes Lapeyre, 5 fr. ; Zéverony,
l' 5 fr. ; Lajournade, 5 fr. ; Gaye, 5 fr. ;
\ Lacave, 5 fr. ; Nolhier, 5 fr. ; Mlles G.
1 Zéverony, 1 fr. ; M. Zéverony, 1 fr. ; M.
Lapébie,’ 1 fr. ; M. Bascou, Ô fr. 50 ; M.
1 Courtiade, 0 fr. 50 ; J. Lalanne, O fr. 50 ;
3 G. Lombez, 0 fr. 50 ; M. Salies, 0 fr. 25 ;
1 M. Hourcade, 1 fr. ; M. Juliat, 0 fr. 75 ;
• S. Pédibat, 1 fr. ; G. Lombard, 0 fr. 75 ;
J. Cardolle, 1 fr. ; A. Taillantou, O fr. 50 ;
J. Cabane, 0 fr. 50 ; H. Changea, O fr. 50 ;
3 L. Siro, 1 fr. ; G. Lassérièse, O Fr. 10 ;
1 J. Nougué, 1 fr. ; Y. Cénac, 1 'fr. ; G.
3 Bonnassiès, 0 fr. 10 ; A. Puyau, 0 fr. 50 ;
C. Loup, 1 fr. ; L. Cabané,' 0 fr. 25 ; A.
.• Dreux, 0 fr. 50 ; M. Moriballou, 0 fr. 30 ;
r J. Vincent, 0 fr. 10 ; M. Peès, 0 fr. 15 ;
Y. Labourdette, 0 fr. 25 ; E. Allenne,
, 0 fr. 20 ; M. Biraben, 0 fr. 25 ; G. Bridier,
. 0 fr. 50 ; Y. Peyrichou, 0 fr. 10 ; R. Beu-
i chis, 0 fr. 25 ; M. Lorenté, 0 fr. 25 ; M.
Püc, 0 fr. 50 ; F. Coustct, 0 fr. 50 ; A. Les-
cudé, 0 fr. 50 ; Y. Zévérony, 1 fr. ; S. An-
I cousture, 0 f. 10 ; M. Latrubesse', 0i f. 10.
(A suivre).
: i -*&-
\ EXTRAIT
des Registres de l’Etat-olvll de Pau.
| Naissances.
; Jean-Serge Lebon, fils de Eugène-
. Alexandre Lebon, pareï'renier, et de Ma-
. rie-Eglantine Favreau.
Marguerite-Jeanne-J oséphine Laulhé,
fille de Jean Laulhé, et de Julie Larré.
» Marie-Antoinette-Hippolyte-Si'inon, fille
! de Jean-François Simon et de Cotilde-
Michelle Perrin.
Jacqueline-Sylvie-Anna Lemerre, fille
; de Allbert-Georges Lemerre, pâtissier, et
de Marie-Jeanne-Julietto-Henriette Herré.
Marie-Jeanne-Caroline de N-avas, fille
■ de José-Antonio de Navas, sandalier, et
de Melchora-Inès Esteban, piqueuse de
^ bottines.
J aqueline-H enriette-Marie Maisonn ier,
fille de Joseph-Louis-Marie-Paul Maison-
nier, licencié en droit, et de Marguerite-
Marie-Augustine Sallantin.
\ Lucienne-Marie-Louise-Odette Martin,
faille de Jean-Félix Maptin, charpentier,
[ efc de Marie Acin.
Décès.
RiOhard-Emil Bertram, soldat alle-
mand, «é à Auenheim, 23 ans.
Jeanne Paluat, sans profession, née à
Arbus, 76 ans.
Jules-Albert Breil, brigadier de gen-
darmerie, à Couffoulens (Tarn), 44
ans.
William Witte-Allen, rentier, né à En* j
niscorthy (Irlande), 74 ans. j
Louis-Eugène-Joseph Razimbaud, ch^a- 1
pelfer, né à Agde (Hérault), 34 ans. |
Charles Thouret, caporal au 18*’ régî-1
ment d’infanterie, né à Bordeaux, 27 ans. I
Gabriel Péré, journalier, né à Aicizan* I
Avant (Hautes-Pyrénées), 70 ans. I
Publications de Mariages. * j
Léon Brouea-Cabarrecq, ébéniste et
Marie-Julie Leret, ménagère. I
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les soldats entendant mal la nuit,
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Avec cette désinvolture vis-à-vis de ses
propres sujets, taillables et corvéables à
merci, façonnés de toujours à la lourde
poigne du maître ; mais vouloir en user
d une façon analogue à l’égard des étran-
gers, débiteurs de l’Allemagne, c’est au-
tre chose. Il est constant cependant que
la chose a été tentée. Et ici ce n’est pas
nne nouvelle que l’on puisse contester ou
démentir : c'est une certitude. Les Alle-
mands ont essayé de faire réussir leur
emprunt de guerre en réglant leurs diffé-
rends a l’égard de leurs créanciers étran-
?ers avec des coupures de leur dernière
mission. Les commerçants allemands,
stylés par leur gouvernement, avaient ré-
digé une belle circulaire comminatoire
pour faire accepter leur proposition. Ils
en ont été pour leurs frais. La Cham-
bre .suisse de l’horlogerie a saisi de cette
affaire le Conseil fédéral et rendu publi-
que la protestation suivante qui ne man-
que ni d’éloquence ni d’énergie :
« Nos maisons d’horlogerie ont le plus
»> grand désir d’entretenir des relations
» correctes et normales avec leurs clients
»> de tous les pays, mais ces relations doi-
» vent demeurer sur le terrain des affai-
» strict*" 116 P£LS S°rtlr deS limites du droit
” S adressant à un fournisseur d’un
« pays neutre, cet ultimatum et la me-
» naco qui le complète revêtent un carac-
» tere infiniment regrettable. Le devoir et
” la dignité de nos fabricants intéressés
« leur commandent d’y répondre par un
» refus formel. 1
» Notre armée est sur pied, notre pays
» doit s imposer de lourds sacrifices en
>» raison d’une situation qu’il n’a pas con-
» tribué a créer, et notre appui financier
» doit aller a notre défense nationale et
» non a 1 un ou l’autre des belligérants. »
Ainsi il est bien prouvé que les titres
» pfunt de guerre allemand avaient
1 7.°/n 8 en PaieDrtent aux fournisseurs
de 1 Allemagne, et que ceux-ci avaient été
prévenus que si. la proposition n’était pas
acceptée, toutes relations commerciales
cesseraient eDtre eux.
Je n’engagprai pas M. Ribot à agir ain-
si pour le r,lacement des bons de la dé-
lense nationale. Je suis bien sûr d’ail-
îeurs qu il n’y ait jamais songé. De mê-
me quo nos soldats ne marchent pas au
nâtor/} nos . capitalistes n’obéissent pas
aux injonctions du pouvoir. Mais il y a
cette énorme différence entre nos sol-
dats et nos capitalistes que les premiers
sont pleins d’élan pour la défense et la
victoire de la patrie, tandis que les se-
conds sont très urnores. Ne les voit-on
pas, du plus grand au plus petit, thésau-
riser; d une façon inconcevable ? Cor en-
i JV sl„les, H^ires, les bas de laine et
les coffre-forts- ne thésaurisaient pas, on
.verrait la monnaie divisionnaire et l’or
Circuler a peu près comme avant la dé-
claration de guerre. Nous n’avons nas,
en eifet, besoin d’envoyer notre or à
i,?rnaîger ré?l°r les fournitures
qu il nous fait, ces fournitures sont pour
J a plupart acquittées d’avance par l’inté-
rft def .fo?ds o;.i il nous doit. On l’a dit
mil,iftrs de fois ; la France
n est débitrice nulle part ; elle est crédi-
Partout. Quant à la monnaie divi-
■»* ni mire, elle n’a aucune raison de s’ex-
patrier. Cependant, «n ne voit plus ja-
fiims d or, et c’est toute une affaire pour
•obtenir la monnaie d’un simple billet de
° î- ,en serait tout autrement si les
capitalistes, petits et gros, n'accaparaient
pas 1 or et même la monnaie division-
oiaire. Et s’il fallait une preuve ferme,
il est a la portée de tout le monde de
la taire. Lïn négociant l’a fournie. 11
avait bes'oiri de monnaie et n’en trou-
vait nul’ie part en offrant des billets de
banque., Il a annoncé qu'il donnerait de
l or a quiconque lui apporterait do la
monnaie divisionnaire. Il n'a pas atten-
du longtemps, et il a été obligé de refu-
ser la plus grande partie de la monnaie
qu cm était venu lui offrir.
Il y a donc chez nous beaucoup de nu-
méraire disponible, mais les détenteurs
te cachent. En agissant ainsi, ils nui-
sent, au Commerce sans profit pour eux-
-m
raient facilitées, tout le monde y gagne-
rait, et la confiance générale ferait un
grand pas. L'accaparement du numéraire
est donc une oeuvre essentiellement anti-
patriotique. Quand nos soldats luttent
aveu tant d’énergie et de courage contre
lea hordes allemandes, on ne peut pas
comprendre que les capitalistes, petits et
gros, je le répète, fassent preuve d’au-
tant de crainte et ne montrent pas plus
de patriotisme. Les Allemands mar-l
chent comme les boeufs pressés par l’ai-1 ;
guillon du pouvoir ; prouvons que nous I
sommes des hommes capables de com-F
prendre les nécessités de notre situation. I
Je sais bien que nos plus riches provin-1
ces sont envahies, mais il reste encore I1
nombre de villes riches en province et I
de nombreuses fortunes particulières in-11
tactes. Un intérêt de 5 fr. 26 p. 100 payé H
d’avance n’est pas non plus à dédaigner. I(
Nous n’avons pas besoin de la botte de I(
l’Allemand pour le comprendre. Or, nos|(
millions et nos milliards jetés dans la ba-l.
lance pèsent autant pour la victoire défi-1 ^
nitive que quelques corps d’armée. N’hé-P
sitons donc pas à faire ce sacrifice, quil 1
n’en est pas un en vérité : nous en serons I î.
largement récompensés. 11
Etienne COULON, I r
'Ancien trésorier-payeur général. I £
I Si
LE RAVITAILLEMENT I V
DE L’ALLEMAGNE PAR L’ITALIE "
I ir
I)e Laussanne. — Un télégramme de I (,j
Lugano à fa' « Gazette de Lausanne »|
annonce que, ces dernières quarante-huit I
heures, 300 wagons chargés de blé, del
pommes de terre, de viande salée, sontl
arrivés en gare de Luino, à destination I
de la Suisse et de l’Allemagne. I ’j
Cinquante wagons, chargés d’automo-1 jf.
biles destinées à l’armée allemande, ont I TJ.
également franchi la frontière âvec desjj
citernes de pétrole. Le mnistro italien de Iie
l’industrie a permis jusqu'au 15 courant
l’exportation des automobiles, malgré lesl^
vives protestations des journaux de Milan I
et de Rome. % Ixe
Deux cents> wagons de riz, destinés à|
l’Allemagne, ‘étaient hier encore dans la |
gare internationale de Luino.
La voie ferrée était tellement encombrée I
Î>ar les trains de marchandises à destin a-, I na
ion do l’Allemagne que le trafic des J fa
voyageurs est interrompu. I de
| ad
■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■a Im<
| bh
NOUS GUETTONS (m(
' I aci
LA RETRAITE ALLEMANDE | J
IM.
Le temps, en fait, travaille pour les J Fri
alliés. Tous les récits s'accordent à re-1 nai
connaître que les conditions d’existence 10 1
des troupes françaises sont très supé-1 réf
rieures à celles des Allemands. Un doc-lliei
teur suisse qui a servi dans l’armée aile-1 inf
mande, près de Craonne, a déclaré quel C
la misère qui régnait dans les tranchées J piq
^ennemies était inconcevable. I mé
Toutes les souffrances ne sont naturel-1 int<
Jement pas seulement du côté allemand, * sio
mais les troupes françaises montrent un
remarquable pouvoir de résistance et
lorsqu’enfin l’ennemi sera obligé d’aban-
donner ses terriers, sa retraite lui coû-
tera plus d’hommes et de matériel que
celle qu il a effectuée de la Marne sur
1 Aisne.
V- ""
MORT DE LORD ROBERTS
Une dépêche de Saint-Omer annonce
(]ue le maréchal Lord Roberts, ancien
généralissime de l’armée anglaise est
mort samedi soir dans cette ville des sui-
tes dune pneumonie. Il était âgé de
02 ans. La mort frappe ce grand mili-
taire au moment qu il allait donner un
salut fraternel à ses compagnons combat-
tant sur la terre française.
VERS DANTZIG
Petrograd. —-Les grandes armées
russes continuent leur marche en
avant ; chaque jour apporte une indi-
cation nouvelle que les forcesi alleman-
des vigoureusement battues sont dé-
moralisées et que leur retraite peut dé-
générer en déroute.
Dantzig sera probablement bientôt
dans les mains des Russes. C’est de
l’intérêt des alliés" qu’il en soit ainsi. Si
les plans du grand-duc Nicolas conti-
nuent à se dérouler normalement, l’en-
veloppemeril de la Prusse orientale qui i
se poursuit actuellement atteindrai
bientôt Dantzig.
Une très sérieuse bataille se livre en|
territoire allemaid entre Slalluponenj
et Itruglanken qui est à 2G milles à|
l ouest de Margravovo, au centre de la|
région marécageuse des lacs Mazures|
où les Allemands espèrent fyire une[
dernière résistance.
Le front russe en Prusse orientale I
s’étend sur une ligne d’environ 50 ki-1
lomètres et graduellement tout le long|
de la ligne l’intensité de la bataille |
augmente. Déjà les escarmouches d’a-|
vant-garde sont terminées. L’avance |
russe est évidemment poussée avec}
une telle vigueur qu’elle alarme sé-l
rieusement les Allemands. Au sud del
la Vistule de Niesbava. à Kalish ils ont I
effectué un mouvement tournant et es-1
sayé une contre-attaque.
De Kalish à Slallupeonen la distance|
est de près de 400 kilomètres et suri
tout ce front.la bataillé se déroule.
iüllii
ET RÉGIONALES
Pour les soldats qui vont partir. I
(Ampoules d’iode.)
Liste précédente 374 fr. 101
Anonyme 2 »|
M. Félix Campagne, Hôtel I
de Franco...,-. 20 »|
M. Louis Paraf 10 „|
Anonymp 1 50|
M. Lacoste, adjoint au I
Maire 10 »|
M. Picamilh 5 „|
P 2 » |
Mme la Générale Schille-
mans 10 »|
Comité de souscription pour
les familles des militaires. 10 »|
M. Loubix...,.i 5 ,,1
3 Lecteurs de l’INDEPEN- |
DANT, à Orthez 32 »|
Mme Castaingt, Hôtel Con-
tinental 5 „«
Mme Busson 2 »|
Mme Hesques 2 »|
Dr et Mme Brown 10 J
TOTAL 505 fr. 601
La souscription est close. |
—^— 1
NOS MARINS A LISSA
On rapporte l'exploit suivant accom-|
pli par un détachement du contre-torpil-I
leur français « Spahi »,' commandé parlj
un brillant officier de marine, notre com-|
patriote Magescas : 11
« Ce navire, croisant le long de la cô-1 !
te autrichienne, ayant reçu un jour lai
mision de s’emparer du sémaphore de U
1 île de Lissa et de le détruire, quinze | \
îommes de bonne volonté, commandés |,
Dar un enseigne, s’embarquèrent sur les I
;anots du contre-torpilleur, et à la faveur L
le la nuit, gagnèrent le rivage voisin |,
lu sémaphore. |j
» Après maints efforts pour escalader |!
es rochers, le détachement réussit à at-|j
eindre le sémaphore, dont la petite gar-|
îison, surprise, fut massacrée entière-|fi
nent, à l’exception de deux soldats, qui 11-
urent faits prisonniers. I '
» Quelques instants plus tard, le séma-|î!
'bore s’écroulait, détruit par des carton-|P
hes de dynamite posées par ,nos mo-|
ins.
» La petite troupe avec ses deux pri-|
miniers, gagna ensuite les embarca-|
10ns et rentra à bord du « Spahi » sans|
icident.
» Aucun de nos marins n’avait reçu la |
îoindre blessure au cours de cette auda-l d
ieuse expédition. » • I cl
- I 8
^ Ici
MORT AU CHAMP D’HONNEUR I te
Nosu avons appris avec douleur laIle
ort de M. le Capitaine Henri Coustre I
.1 108p régiment d’infanterie, tué glo-|di
eusernent au combat de Nèvremont|ai
lelgique). M. le Capitaine Coustre était 1er
beau-frère de M. le Général Bonnet, r™
Nous prions Mme Henri Coustre et|.ré
. le Général et Mme Bonnet d’agréer | *a
>s très sincères et sympathiques condo-1cc
anccs.
' Jj
AVI® AUX REFUGIES BELGE8 I
Afin de mettre en relations directes les I
ambres des familles belges séparés du|la
it de la guerre, L’Union Franco-Belge, I au
Calais, engage les réfugiés à lui!vu
resser sans retard, tous renseigne-1 ge
mts les concernant en indiquant lisi-lrei
‘ment : leur nom. prénoms, adresse mil t
imerit de l'émigration et leur adresse |se«
bielle. ' , I gU'
Adresser toutes communications à :|les
A. Robbe, directeur de I’ « Union I £
anco-Belge », 3, boulevard Internatio-lclu
l, à Calais (Pas-de-Calais), en joignant! jeu
fr. 10 en timbre pour classement et I per
tonse sitôt qu’il y aura lieu. Dès qu’un |d’
1 est établi, l'U. F.-B. s’empresse d’en' ‘
ormer les intéressés. ‘ et
lette oeuvre est purement phllant*' aI
ue et ne comporte aucun frai' ^r°m
fier de certaines agences — -à. Se eri
îrdites — se faisant verser du reste rii
ns. t des provi- so
AUX FAMILLE® DE® PRISONNIERS
Les familles qui désirent entrer en
relations avec les prisonniers de guerre
sont priées de vouloir bien se conformer
aux indications suivantes :
Correspondance. — Adresser directe-
ment les lettres aux prisonniers (vià
Pontarlier) en indiquant le numéro du
régiment, do la compagnie et la mention
complète du lieu d’internement.
Les enveloppes doivent rester ouver-
tes et les lettres ne contenir que des nou-
velles de famille et de santé.
La franchise postale est accordée jus-
qu’à 20 grammes.
Envois d’argent. — Les envois d’ai*-
gent pour les prisonniers se font par
mandat-poste international adressé au
Contrôle général des Postes à Berne
(Suisse).
L’adresse des prisonniers doit être ins-
crite au verso du mandat à remplace-
ment réservé à la correspondance.
Envois de Coiis postaux. — Les colis
postaux pour prisonniers sont expédiés
en franchise ; le seul droit à acquitter
est un droit de dix centimes, coût de la
feuille d’expédition.
Les paquets doivent être enveloppés
dans de la toile et l’adresse écrite, autant
que possible, directement sur la toile.
Ils sont reçus pour Paris à la gare de
Lyon et aux bureaux de ville des che-
mins de fer du P.-L.-M. et dans toutes
les gares de France.
Les envois doivent être accompagnés
de deux feuilles de douane sans décla-
ration de valeur. Il faut y indiquer la
nature du contenu.
Les paquets peuvent renfermer des vê-
tements, du chocolat, et quelques pro-
duits pharmaceutiques non liquides (ni
tabac, ni allumettes, ni charcuterie).
Leur poids ne doit pas dépasser 5 kilos.
Ces colis doivent porter l’adresse exacte
du prisonnier (nom, prénoms, régiment,
compagnie, lieu d’internement) et la
mention « viâ Genève ».
Ces indications ont été fournies par
une note de service du 27 octobre.
—'(§/—
POUR LES SOLDATS MORTS
POUR LA PATRIE
Ce matin, en l'Eglise St-Martin, a eu
lieu un service funèbre pour .les soldats
morts pour la Patrie. Une foule énorme
assistait à cette cérémonie.
La messe célébrée par M. l’archiprêtre
Dubarat, a été chantée par les maîtrises
de la ville et les patronages.
Le deuil était conduit par des déléga-
tions de la Croix-Rouge ayant à leur
tête Mme la baronne Séguier, présidente.
Aux places réservées se tenaient : M.
Lavallée, conseiller de Préfecture, repré-
sentant' officiellement le Préfet ; le géné-
ral Auger, commandant les dépôts de
la 72° brigade, accompagné d'un très
grand nombre d’officiers et de militaires
de la garnison ; M. le Premier Président
de la Cour d’Appel, et M. l’Avocat géné-
ral ; M. lë Maire de Pau, entouré de ses
adjoints et de plusieurs côilsëillers mu-
nicipaux ; les consuls d’Angleterre, dë
Russie et d’Espagne ; tous les médecins
chefs des formations temporaires de Pau,
•te., etc.
A l’absoute, M. l’archiprêtre Dubarat,
dans une allocution empreinte du plus
pur sentiment patriotique, a fait l’éloge
de tous ( ceux qui, paysans, instituteurs,
bourgeois ou prêtres, sont morts pour la
défense sacrée du pays.
—/(§/—
LES OFFICIERS DE RESERVE
Sur la proposition du ministre de la
guerre, le président de la République I
vient de signer deux décrets intéressant ,
les officiers de réserve. j
Dorénavant, lorsque les lieutenants et
sous-lieutenants de réserve auront obte- I
nu ces grades après avoir été élèves-offi- I
ciers de réserve, et auront servi ëffecti- <
vement aux armées pendant deux mois, }
ils pourront sur leur demande et sur la !
proposition de leurs chefs hiérarchiques,
être admis avec leur grade dans l’armée
active, sans condition d’âge ni de stage
d sans être astreints à subir un examen
l’instruction générale et professionnelle,
ils prendront rang à leur date de nomi-
nation, à la suite des officiers de même
jrade.
Le second décret stipule que pendant
la durée 3e la guerre, dans chaque- arme
!>u service, pourront être nommés, à titre
emporaire, par le ministre de la guerre,
au grade de sous-lieutepant ou assimilé
le l’armée active, de la réserve ou de j
'armée territoriale, les hommes de trou-
>e et les employés militaires de tous gra-
Jes qui rempliront les conditions fixées
iar les instructions ministérielles. ;
Pourront être également nommés, mais
seulement dans la réserve ou l’armée ter-
•itoriale, les hommes dégagés de . toute
ibligation militaire.
Les officiers d’administration de l’ac-
ive, de la réserve et de la territoriale
•euvent être admis, par décision minis-
érielle, à servir dans les corps de trou-
>e, avec le grade dont ils ont l’assimila-
ion.
Les officiers en retraite et les officiers ,
e réserve des divers corps de la marine j
auvent être admis, par décision du mi-
istre de la guerre, concerté avec le mi- 1
istre de la marine, à servir dans les 1
orps et services de l’armée de terre. j
* j
LE COMMANDEMENT DES UNITES {
AUTOMOBILES t
En vue d’assurer le commandement C
es unités automobiles qui vont être pro-
îainement créées,, le ministre de la
uerre a décidé de faire appel aux offi-
ers de complément appartenant à tou- ‘
s les armes et qui se trouvent actuel-
ment dans les dépôts et qui seraient,
;connus inaptes à servir ultérieurement
ans les formations mobilisées de leur
[■me, ainsi qu’aux anciens officiers dé
implément dégagés de toute obligation,
ilitaire et qui consentiraient à être
intégrés avec leur ancien grade, pour
durée de la guerre, dans le service des
•nvois automobiles.
—
LA GUERRE ET LES SPORTS
Une belle initiative.
^wif«nî?l?s.heureux d’apprendre que
i mn vLPa oise. a décidé de s’associer
a ?5ent 5Ul se ^e en France, en
na «..î éducation physique des jeunes
nnilUür0n encore été appelés à
* P if i?fUïs pbllSations militaires.
^ P- a désiSné deux da
ïd ™ Iesbmï f-d0tballers réputés, pour
initier £ ^niers palS des débutants et
Sur le m' J sport du ballon ovale. j
b .dgnifique terrain de notre vieux
n’. dans une complète intimité, les
r J gens pourront hâter leur dévelop-
pent physique, acquérir les qualités
1 footballer, le courage et le sang-froid
devenir bientôt des soldats robustes
)tes à défendre la Patrie.
O11 ne peut que louer cette initiative,
icouragée par les circulaires ministé-
slles, qui considèrent que les sports
rit plus que jamais nécessaires.
La belle armée anglaise, composée de
volontaires, dont on admire l’énergie et
l’endurance, doit surtout ses qualités à
la pratique des sports et des jeux en plein
air plus particulièrementt.
NOS FOOTBALLERS
Dans la liste, hélas trop longue, des
athlètes tués par es balles ennemies, le
« Sporting » cite le nom de Lamouret, de
la Section Paloise. Notre confrère a cer-
tainement été mal renseigné et les nom-
breux admirateurs de notre excellent demi
de mêlée seront heureux d’apprendre
qu’il se trouve actuellemnt plein de santë
dans notre ville, où il se remet d’une
blessure à la tête.
M. S.
MEDAILLES D’HONNEUR
Dans la liste des personnes qui ont reçi
des récompenses, pour actes de courage
et de dévouement, nous relevons les nom£
suivants pour notre département :
Médailles de bronze :
M. Taillantou (Maurice)*,' brigadier d(
police à Pau.
M. Lapègue (Marie-Joseph-Mathieu)
caporal au 49° régiment d’infanterie.
—'Q/—
NA Y, — Vers le front. — Le jeune V..
qu’une peccadille fit verser dans les ba
taillons d’Afrique, a écrit une lettre tou
chante à ses parents avant de s’embar
quer pour la France.
« J espère, dit-il, que vous aurez reçi
ma denière lettre où je vous annonçai
mon départ pour la France. Nous par
tons demaiH matin ; nous partons à pie<
juequ’à Rabat, puis nous prenons le traii
jusqu’à Casablanca ; nous arriveron
dans cette dernière ville le 28 octobre et
nous embarquant le 3 novembre, nou
serorig à destination de Bordeaux ver
le 6.
» Maintenant, mon cher père, je caus-
à \p\ seul qui as fait la campagne d-
1870-71 (7 blessures) ; tu sais ce que c es
que la guerre Celle que nous allons fair
n'est que la revanche pleine et entière
Tu as fait ton, devoir en 70, mais soi
persuadé que ton fils fera de même et s
j’ai le bonheur d'en sortir, tu pourra
être fier de moi.
» Tu as lu, sans doute, dans les joui
naux les faits d’armes des bataillon
d’Afrique ; nous -ferons de même. Nou
avons un capitaine qui veut nous mene
à la réhabilitation. Ce n’est pas un che
seulement, c’est un homme de bien qu
veut faire de nous des citoyens.
» Mon cher père, je sais que l'hiver es
dur sur la frontière, que des souffrance;
nous attendent, mais on les supporter!
avec stoïcisme. Fais ton possible pour en
courager ma mère... »
^ V...
Tu as pris le meilleur chemin pour t<
réhabiliter, jeune homme, et le jour n’es
pas loin où tu nous reviendras plein di
gloire et le passé effacé.
SALIES. — Haras Nationaux. — L’ad
ministration des haras vient d’acheté]
pour 5.000 francs, à M. Dubois-Uiodin
l’étalon Loriot III, par Dijon et Judith
par El-Hassan, né en 1911 chez M. Lar
rouy, à Salies-de-Béarn. Loriot a gagni
3.720 en plat.
ARUDY. — Pour les soldats morts. -
Par suite de la foire et du marché loca
la cérémonie qui devait avoir lieu au
jourdhui lundi pour nos soldats morts
§ur le champ d’honneur a été renvoyée
à Mercredi prochain.
En souvenir de ces braves qui on
courageusement versé leur sang pour le
patrie, nombreux seront les assistant?
qui viendront par leur présence rehaus-
ser 1 éclat de cette manifestation patrio-
tique.
Accident. — Un accident qui n’aura paj
de suites fâcheuses est arrivé à l’usine
des pierres scientifiques. Un brave ou-
vrier en^ chauffant le four s’est légère-
ment brûlé. Ce.tte brûlure légère soignée
immédiatement est en bonne voie de
guérison.
OLORON-SAINTE-MARIE. — Protesta-
tion de la municipalité. — Il circule de-
puis quelque temps en ville des bruits
calomnieux tendant à représenter la mu-
nicipalité d’Oloron-Ste-Marie comme hos-
tile à l’arrivée parmi nous de blesgés
français et de réfugiés belges.
La mairie qui a conscience d’avoir fait
tout ce qui dépendait d'elle pour obtenir
ces convois, attendus avant tant d'impa-
tience par la population tout entière, ne
peut que s’élever contre des racontars
aussi absurdes que malintentionnés.
Le maire, en particulier, proteste de la
façon la plus énergique contre cette ac-
cusation fausse de tous points et repousse
avec mépris l’injure imméritée faite à
son patriotisme d’engagé volontaire de
1870, à sa sollicitude pour nos glorieux
blessés et à sa profonde reconnaissance
envers les vaillants enfants de la Belgi-
que.
Oloron, le 10 novembre 1914.
Dr CAZAUX.
LOUBIENG. — Un brave,— Nous avons
le plaisir de constater que parmi les
braves cités à l’ordre de l’armée, pour
leur vaillance figure notre jeune conci-
toyen, Jean-Baptiste Guichebarou-Puyoo,
soldat réserviste au 83« d'infanterie, avec
a mention suivante :
(( Depuis le début de la campagne a fait
ireuve d’un courage remarquable ; s’est
Darticulièrement distingué les 2 et 3 oc-
obre devant les tranchées ennemies en
sxerçant chaque jour, aux points les plus
périlleux, ses fonctions dé patrouilleur,
avec un mépris du danger et une ardeur
. qu’il fallait contenir. »
Nous adressons à ce oourageux soldat
nos plu& chaleureuses félicitations.
BAIGORRY. — Mort au champ d’hon-
- neur. — M. Ernest Bourmalatz, capitaine
> au 364® régiment d’infanterie, chevalier
1 de la Légion d’honneur, cité à l’ordre du
■ jour du régiment pour l'esprit de décision
• montré le 6 septembre en s’enfonçant de
t plus de 4 kilomètres dans le dispositif de
> stationnement adverse pour aller cher-
> cher le renseignement demandé à la re-
> connaissance dont il faisait partie, a été
tué au combat de Champion, près de
Fresnes, en Woëvre, le 8 octobre 1914, à
l’âge de 47 ans.
Tout en regrettant vivement la mort
prématurée de M. Ernest Bourmalatz,
l’histoire locale de Baïgorry enregistre
> avec fierté la brillante carrière d’un en-
' fant du pays et sa glorieuse fin.
—/Q,—
PAVILLON DES ARTS
j (Place Royale.J
Tous les jours de 3 h. à 4 h. 1/2 ï
’ Conoert Symphonique
sous la direction de M. Albert Torfs.
Programme du mardi 17 novembre.
1” Partie.
* Marche Gauloise E. Filippucpi.
* La Chanson de Grand-
Mère (Gavotte) J. Walter.
Aubade à la Fiancée.. F. Volpatti junior
Petite Brise H. Cas.
(Valse lente.)
Giroflé-Girofla Ch. Lecoq.
j (Ouverture.) 1
1 2° Partie.
s Sarabande L. Laporte.
;, La Jolie Persanne... Ch. Lecocq-Gauwin
s (Fantaisie.)
s Berceuse L. Diriès.
Tonnes et Gobelets.... Chillemont.
e Mondaines R. de Acérés.
e (Suite de Valses.)
t ——
P
ECOLE DE FILLES BOSQUET
s Souscription en faveur des Réfugiés
i et des Blessés.
s Le personnel de l’Ecole a ouvert une
soucnption qui a donné les résultats
’* suivants :
s 1° Dons en argent : Mme Tapie-Dessus,
s 20 l'r. ; Mmes Lapeyre, 5 fr. ; Zéverony,
l' 5 fr. ; Lajournade, 5 fr. ; Gaye, 5 fr. ;
\ Lacave, 5 fr. ; Nolhier, 5 fr. ; Mlles G.
1 Zéverony, 1 fr. ; M. Zéverony, 1 fr. ; M.
Lapébie,’ 1 fr. ; M. Bascou, Ô fr. 50 ; M.
1 Courtiade, 0 fr. 50 ; J. Lalanne, O fr. 50 ;
3 G. Lombez, 0 fr. 50 ; M. Salies, 0 fr. 25 ;
1 M. Hourcade, 1 fr. ; M. Juliat, 0 fr. 75 ;
• S. Pédibat, 1 fr. ; G. Lombard, 0 fr. 75 ;
J. Cardolle, 1 fr. ; A. Taillantou, O fr. 50 ;
J. Cabane, 0 fr. 50 ; H. Changea, O fr. 50 ;
3 L. Siro, 1 fr. ; G. Lassérièse, O Fr. 10 ;
1 J. Nougué, 1 fr. ; Y. Cénac, 1 'fr. ; G.
3 Bonnassiès, 0 fr. 10 ; A. Puyau, 0 fr. 50 ;
C. Loup, 1 fr. ; L. Cabané,' 0 fr. 25 ; A.
.• Dreux, 0 fr. 50 ; M. Moriballou, 0 fr. 30 ;
r J. Vincent, 0 fr. 10 ; M. Peès, 0 fr. 15 ;
Y. Labourdette, 0 fr. 25 ; E. Allenne,
, 0 fr. 20 ; M. Biraben, 0 fr. 25 ; G. Bridier,
. 0 fr. 50 ; Y. Peyrichou, 0 fr. 10 ; R. Beu-
i chis, 0 fr. 25 ; M. Lorenté, 0 fr. 25 ; M.
Püc, 0 fr. 50 ; F. Coustct, 0 fr. 50 ; A. Les-
cudé, 0 fr. 50 ; Y. Zévérony, 1 fr. ; S. An-
I cousture, 0 f. 10 ; M. Latrubesse', 0i f. 10.
(A suivre).
: i -*&-
\ EXTRAIT
des Registres de l’Etat-olvll de Pau.
| Naissances.
; Jean-Serge Lebon, fils de Eugène-
. Alexandre Lebon, pareï'renier, et de Ma-
. rie-Eglantine Favreau.
Marguerite-Jeanne-J oséphine Laulhé,
fille de Jean Laulhé, et de Julie Larré.
» Marie-Antoinette-Hippolyte-Si'inon, fille
! de Jean-François Simon et de Cotilde-
Michelle Perrin.
Jacqueline-Sylvie-Anna Lemerre, fille
; de Allbert-Georges Lemerre, pâtissier, et
de Marie-Jeanne-Julietto-Henriette Herré.
Marie-Jeanne-Caroline de N-avas, fille
■ de José-Antonio de Navas, sandalier, et
de Melchora-Inès Esteban, piqueuse de
^ bottines.
J aqueline-H enriette-Marie Maisonn ier,
fille de Joseph-Louis-Marie-Paul Maison-
nier, licencié en droit, et de Marguerite-
Marie-Augustine Sallantin.
\ Lucienne-Marie-Louise-Odette Martin,
faille de Jean-Félix Maptin, charpentier,
[ efc de Marie Acin.
Décès.
RiOhard-Emil Bertram, soldat alle-
mand, «é à Auenheim, 23 ans.
Jeanne Paluat, sans profession, née à
Arbus, 76 ans.
Jules-Albert Breil, brigadier de gen-
darmerie, à Couffoulens (Tarn), 44
ans.
William Witte-Allen, rentier, né à En* j
niscorthy (Irlande), 74 ans. j
Louis-Eugène-Joseph Razimbaud, ch^a- 1
pelfer, né à Agde (Hérault), 34 ans. |
Charles Thouret, caporal au 18*’ régî-1
ment d’infanterie, né à Bordeaux, 27 ans. I
Gabriel Péré, journalier, né à Aicizan* I
Avant (Hautes-Pyrénées), 70 ans. I
Publications de Mariages. * j
Léon Brouea-Cabarrecq, ébéniste et
Marie-Julie Leret, ménagère. I
B-arthoomé-Félipe Oncins, menuisieç I
et Jeanne Fernandez, journalière
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Madame Vve Razimbaud et ses nfa^ts,
les familles Razimbaud et Cals, ruiner-
cient les pe'Sor.ntM qui Uur ont fait i’hori-
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nes qui confectionnent des
Passe-Montagne pour nos sol-
dats de laisser, à la place d ? cha-
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L’Autorité Militaire exige ce
détail qui a grande impor tance,
les soldats entendant mal la nuit,
si leurs oreilles sont couvertes.
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