... femme d'Henri II d'Albret et mère de Jeanne. Elle est décédée depuis quatre ans quand Henri naît. Cette sœur de François Ier, très instruite, auteur de "l'Heptaméron", jouit d'une aura importante et avec elle, la cour de Navarre fut en Europe un des foyers de l'humanisme. Elle favorisa l'implantation du protestantisme en France sans pour autant se convertir.

Portraits de Marguerite de Navarre

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L'homme n'a qu'une idée et qu'un seul objectif : avoir un petit-fils qui sera éduqué pour lui succéder dignement, faire face à l'Espagnol et reconquérir les terres navarraises perdues (le premier titre que reçoit Henri à sa naissance est Prince de Viane, localité espagnole navarraise perdue). Nul doute, si Jeanne lui donne une petite-fille il se remariera et cherchera lui-même à assurer sa descendance.  L'homme est de grande stature et doté d'un fort caractère.

Traditionnellement dans l'iconographie, surtout parce que les graveurs sont marqués par le tableau d'Eugène Devéria, les artistes représentent Henri II d'Albret comme un noble vieillard alors qu'en réalité le grand-père vient de fêter ses cinquante ans à la naissance de son petit-fils.

Portraits de Henri II d'Albret

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Henri est le second enfant du couple. Son frère aîné n'a pas survécu à la prime enfance. Sa mère, très affectée par ce décès, décide d'accoucher dans le Sud-Ouest et choisit de se rendre à Pau où l'attend son père.  "Et afin que tu ne fasses point une pleureuse ni un enfant rechigné, je te promets de te donner tout, pourvu qu'en enfantant, tu chantes une chanson en béarnais, et quand tu enfanteras, je veux y être"…

Baptisé le 6 mars 1554, Henri a deux parrains : son grand-père et le frère cadet de son père, une marraine : sa grand-tante, la sœur de son grand-père. Jeanne d'Albret imposa par la suite le protestantisme sur ses terres.

Portraits de Jeanne d'Albret

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Assurément c'est un personnage de second plan ! Bien qu'il soit présent en Béarn pour la naissance de son fils, Antoine de Bourbon passe totalement inaperçu.

En Béarn, c'est être Albret qui compte. Ce n'est que beaucoup plus tard que l'enfant "changera d'identité" pour devenir Henri de... Bourbon. On reste encore aujourd'hui volontiers flou sur cette filiation paternelle qui est pourtant la seule légitimant notre Béarnais sur le trône de France. C'est vrai que ce père complique le tableau que l'on peut dresser de l'enfance d'Henri IV : d'un côté, une mère qui opte pour le protestantisme et l'impose avec intransigeance et de l'autre, un père qui en tant que prince de sang, reste loyal à la couronne de France et choisit le camp catholique (blessé au siège de Rouen en 1562, il meurt peu après).

Portraits d'Antoine de Bourbon

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Quatrième enfant du couple (Henri aura un frère cadet qui ne survivra pas à l'enfance), Catherine est "Albret" jusqu'au bout des ongles.

Protestante convaincue, elle restera toujours fidèle aux principes de sa religion. À la mort de leur mère, elle gouvernera de fait et pendant longtemps le Béarn, en l'absence de son frère aîné. Des raisons politiques détermineront Henri IV à la marier en 1599 au duc de Bar, Henri de Lorraine, pour le plus grand dépit de cette femme de caractère. S'ennuyant en Lorraine, elle meurt sans postérité laissant le souvenir d'une femme juste et droite, aimée des personnes de sa maison.

Portraits de Catherine de Bourbon

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Dite la reine Margot, cette fille d'Henri II et de Catherine de Médicis, sœur des trois derniers Valois régnant, épouse en 1572 Henri de Navarre qui a ré-endossé l'habit catholique pour l'occasion.

Elle entretient à Nérac une cour brillante, mais l'entente entre les deux époux se dégrade très vite : Henri, redevenu protestant, heurte ses convictions.
Elle finit par commettre l'irréparable en 1586, en prenant parti contre son mari à Agen qui est d'autant moins enclin à lui pardonner cet affront qu'elle est stérile. Répudiée par Henri et assignée à résidence à Usson de 1587 à 1605, elle accepte le divorce, son mariage est annulé en 1599. Elle reviendra à Paris à partir de 1605 mais ne jouera aucun rôle politique.

Portraits de Marguerite de Valois

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Cette fille du grand-duc de Toscane épouse Henri IV par procuration à Florence en 1600 avant de partir pour son nouveau pays, la France. Elle ne tardera pas à remplir le rôle qui lui était assigné : donner au roi un héritier. Ce sera chose faite avec la naissance de Louis, le futur Louis XIII, le 27 septembre 1601.

Ce n'est que temps pour Henri IV qui a alors quarante-huit ans et pour un royaume qui ne s'est pas réjoui de la naissance d'un dauphin depuis... cinquante ans (naissance de Charles IX en 1550) . Cinq autres enfants suivront : Élisabeth, future reine d'Espagne, Christine, future duchesse de Savoie, Nicolas (meurt dans sa prime enfance), Gaston, duc d'Orléans, Henriette-Marie, future reine d'Angleterre. Au décès d'Henri IV, elle assurera la régence au nom de son fils alors âgé de neuf ans.

Portraits de Marie de Médicis

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Ce conseiller d'Henri est un des plus anciens compagnons du roi. Guerrier courageux, il a été blessé à la bataille d'Ivry, le roi lui témoigne beaucoup de sollicitude à cette occasion. Jalousé, très indépendant de caractère, ce protestant doit attendre 1598 pour s'imposer dans le gouvernement d'Henri IV. Par une gestion rigoureuse, il rétablit l'ordre financier du royaume.

Il soutient la politique du roi en matière économique, encourageant l'agriculture traditionnelle (ce que la légende véhiculera et traduira par la fameuse poule au pot). Sully sera écarté du pouvoir après la mort du roi mais son image associée à celle du premier des Bourbons participe assurément à la popularité de notre Béarnais : pas de bon roi sans un bon ministre.

Portraits de Sully

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